L’arrivée de Starbucks se finalise (enfin) pour une ouverture espérée à la fin du mois de juin. Parmi les nouveautés attendues, un restaurant pakistanais et un magasin de costumes pour hommes sont attendus en centre-ville. L’adjoint au commerce Thierry Ghezzi fait le point.
Starbucks : c’est presque prêt
Espérée, attendue, plusieurs fois… repoussée : l’ouverture de Starbucks en centre-ville se fait désirer depuis de longs mois. Cette fois, parole de franchisé, l’issue serait proche : «Il m’a confié que les trois quarts des travaux étaient réalisés, relaye Thierry Ghezzi. On peut être confiant sur une ouverture au 30 juin prochain.» Un parfum de délivrance va donc bientôt se dégager des anciens locaux de la parfumerie Clément, rue de Paris. Pour rappel, Thionville abritera le neuvième point de vente en Lorraine du géant caféiné US.
Un resto pakistanais à la place du «chinois»
Un buffet en remplace un autre. Définitivement fermé, le Royal D’Asie s’efface au profit d’un restaurant pakistanais. La municipalité vient d’accorder les autorisations au porteur de projet. Si aucune date d’ouverture n’a été communiquée, «cela devrait se faire rapidement», s’avance l’adjoint municipal dévolu au commerce. Le nouvel exploitant va reprendre une cuisine en parfait état de fonctionnement. Notons que ce local situé 5, place de la République, jouit d’une surface commerciale de plus de 1 000 m².
Des costumes taillés pour les hommes
La résurrection de la cellule commerciale jadis occupée par l’enseigne France Loisirs, rue du Four Banal, est en cours : «Une boutique spécialisée dans les costumes pour hommes va y prendre place», certifie Thierry Ghezzi. C’est peu dire que l’élu, pleinement engagé dans la réduction de la vacance commerciale en centre-ville, se réjouit de cette implantation.
Les Pains Vagabonds mettent les bouchées doubles
Annoncé dans nos colonnes lors de notre dernier tour d’horizon de l’activité commerciale thionvilloise, l’enracinement d’un boulanger officiant jusqu’à présent uniquement les jours de marché est désormais effectif. L’artisan, spécialisé dans le pain bio, va sédentariser son activité dans une cellule de la casemate Griesberg : «Les travaux d’aménagement ne vont pas tarder et il pourrait ouvrir en fin d’année.» Le «il» en question se nommera Les Pains Vagabonds.
Normal, une enseigne danoise aux Capucins ?
D’après nos informations, Normal lorgne une cellule vide de 300 m² du centre commercial Les Capucins. Cette enseigne danoise, notamment spécialisée dans la vente de produits cosmétiques à bas prix, a le vent en poupe. Pour preuve, le groupe ferait partie du top 5 en termes de croissance sur le territoire national. Dernièrement, il a inauguré un point de vente rue Serpenoise à Metz.
Le discounter Mere n’a pas rendu les armes
Au regard de la guerre en Ukraine, l’implantation du discounter russe Mere au Linkling ne paraissait plus d’actualité. Silencieux depuis l’offensive russe, le groupe a-t-il pour autant abandonné le projet ? «D’après mes informations, les dirigeants respecteraient pour l’instant les termes du bail commercial», observe Thierry Ghezzi. Inutile de souligner que ce n’est pas dans l’ADN de ce discounter de s’accommoder de versements à fonds perdu…
Jean-Michel Cavalli
Le marché des producteurs sur de bons rails, celui des bouquinistes à l’arrêt
«Pour l’instant, il est mis en stand-by. On abordera la question en septembre.» Thierry Ghezzi n’en dira pas plus. Initialement programmé en mai, le marché des bouquinistes, quai Crauser, au pied de la Passerelle, n’a pas (encore ?) vu le jour.
A priori, peu d’exposants ont répondu à l’appel de la municipalité. Laquelle repartira donc sur une feuille blanche à la rentrée prochaine. L’autre nouveau marché, des producteurs celui-ci, paraît lui sur de bons rails. Depuis le mois d’avril, ce rassemblement organisé le jeudi soir, face à la gare, fait un tabac : «La preuve, je croule sous les demandes, dévoile l’adjoint au commerce. Une quarantaine de marchands souhaiteraient s’y associer.» Ces derniers ont essuyé un refus poli de l’élu.
Satisfaite de ce vent de dynamisme qui souffle sur le quartier Rive Droite, la municipalité ne souhaite pas troubler les autres acteurs de l’activité économique de la ville : «Il n’est pas question d’appauvrir l’offre du marché du samedi. Ni de concurrencer les commerces du centre.» Conclusion : «Nous restons sur la formule du moment, soit 14 producteurs. Cela satisfait pleinement les usagers du train et les Thionvillois qui n’hésitent pas à emprunter la Passerelle pour apprécier ce nouveau marché.»