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Thionville : Emmanuelle et Jean-Paul, ces viticulteurs de «L’Amour est dans le pré»


Emmanuelle et Jean-Paul Paquet forment un binôme très complémentaire, qui adore se chamailler. «Mais rassurez-vous, on ne vit pas ensemble. Chacun sa vie.» (Photo DR/Cécile Rogue-M6)

Le duo père-fille de la nouvelle saison de L’Amour est dans le pré, Emmanuelle et Jean-Paul Paquet, viticulteurs à Haute-Kontz (commune appartenant à l’arrondissement de Thionville), trouvera-t-il l’âme sœur sur le petit écran, partagé entre un sécateur et un micro-cravate? Réponse en septembre prochain.

«C’est une copine qui nous a inscrits à l’émission à notre insu, après une soirée un peu arrosée», raconte en riant Emmanuelle Paquet. «C’était pendant le premier confinement et honnêtement, on n’y croyait pas un seul instant. En septembre, on a eu un coup de fil de la production : on faisait partie du casting.» Propriétaires exploitants du Domaine du Mur du Cloître, un vignoble situé sur les hauteurs de Haute-Kontz, père et fille ne se sont pas déballonnés et ont poussé le bouchon jusqu’à accueillir une équipe de tournage sur leurs terres.

Tous deux sont célibataires et aspirent, secrètement, à rencontrer l’âme sœur. Même si l’avouer leur coûte un peu. Dotés de fortes personnalités, soudés et fusionnels de surcroît, Emmanuelle («Manu», comme l’appellent les intimes), 42 ans, brune joyeuse et capiteuse à souhait, et son père Jean-Paul, 70 ans, éternel beau gosse au sourire ravageur, se sont jetés à grande rasade dans cette aventure télévisuelle.

Paulette, chien vedette

L’enregistrement de leur portrait a eu lieu en novembre 2021 et a été diffusé les 14 et 21 février derniers (à revoir sur M6 Replay). On y voit notamment Manu siroter un café sur la place Anne-Grommerch à Thionville, ou revenir du marché, un bouquet de fleurs à la main. Même Paulette, son irrésistible teckel, a été immortalisée par les caméras de M6. «Se voir à la télé, ça fait quand même un choc», commente-t-elle. Mais Jean-Paul se dit plutôt content du résultat. «La prod a bien traduit ce que je voulais mettre en valeur, et comment je suis dans la vie courante.» Les prochains épisodes de cette 17e édition de L’Amour est dans le pré seront diffusés en septembre prochain. Le temps de recevoir les courriers des prétendant(e) s et de tourner les speed datings.

L’impasse sur les réseaux sociaux

«Au quotidien, on arrive à s’organiser, même si cette aventure extraordinaire nous prend du temps. Mais on se dit que ça n’arrive qu’une fois dans une vie», savoure Manu. Depuis le passage des deux premiers épisodes, elle raconte qu’elle a reçu de nombreux messages, «dont de connaissances dont on n’avait plus de nouvelles depuis trente ou quarante ans. Pour l’essentiel ce sont des messages bienveillants», assure-t-elle. Pour autant, elle a décidé de faire l’impasse sur les réseaux sociaux ou la presse people. «Je veux vivre mon aventure de l’intérieur, sans être parasitée», assure-t-elle.

Ce qui les rassure tous les deux, c’est d’avoir été bien encadrés. «On n’est pas lâchés dans la nature. Karine Le Marchand s’est montrée adorable, tout comme le reste de l’équipe. Et on a pu rencontrer les autres agriculteurs. On est déjà très soudés», se réjouissent-ils. Ne reste plus qu’à accueillir ceux ou celles qui auront su les séduire par leurs lettres ou vidéos. Petit conseil : dire apprécier le bon vin sera incontestablement un atout. Et, bon à savoir, ici, on ne dit pas boire un coup mais un schlouk.

Olivier Menu (Le Républicain lorrain)