Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La compagnie canadienne Cirque Éloize sera à Thionville les 9 et 10 janvier avec le spectacle Cirkopolis, qui réunira sur scène dix artistes internationaux. Une création à couper le souffle.
Cirkopolis est la 9e création de la compagnie Cirque Éloize. C’est un spectacle, créé il y a trois ans et, qui depuis a parcouru le monde. De quoi parle-t-il ?
Emmanuel Guillaume (directeur artistique) : Ce sont dix artistes de cirque, des acrobates et artistes multidisciplinaires qui défient la monotonie, se réinventent et repoussent les limites imposées par la ville-usine. Ils sont de Suisse, de France, du Canada, d’Angleterre et des États-Unis. Il y a eu un vrai casting pour les recruter. Nous avions besoin de professionnels, solides, au top de leur forme. Ils racontent une histoire et transportent les spectateurs dans une société, inspirée d’univers forts et sombres. Ce spectacle c’est une ode à la liberté. C’est une invitation à goûter à la vie.
Quels numéros seront à admirer ?
Il y a beaucoup d’engins circassiens qu’on connaît comme la roue Cyr, le mât chinois, le trapèze, la corde et le jonglage. En plus, il y a de la danse et des prouesses comme un numéro de contorsion. L’artiste ne touche pas le sol durant cinq minutes. Il y a aussi de l’humour avec un clown mais pas ceux des cirques classiques avec un nez rouge. Cirque Éloize cherche avant tout la poésie et raconte une histoire.
Cirkopolis est demandé à travers le monde : en Europe, à Dubaï, à Istanbul, au Canada. Comment expliquez-vous ce succès ?
C’est vrai qu’il a une belle durée de vie. Je pense que ce qu’on propose c’est humain et à taille humaine. Ah on vient de signer un contrat avec Miami et on va jouer en Chine. C’est assez surprenant. C’est peut-être aussi le message de ce spectacle : on a tous besoin de liberté.
Recueilli par Sabrina Fronhofer (Le Républicain Lorrain)
