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Thionville : Boook, le réseau social «enrichissant»


Gilles Springer, patron de la start-up rkwt est à l’origine du projet de réseau social Boook. (photo RL/Julio Pelaez)

Il est l’un des projets phare du Thi’pi, le bâtiment totem Lorn’Tech de Thionville. Boook est un réseau social «enrichissant» dont l’objet est de créer une communauté autour de centres d’intérêt. Actuellement en phase test, la version publique sera lancée en Lorraine et au Luxembourg en mars 2020.

Gilles Springer est informaticien et a développé sa propre société «rkwt». Les réseaux sociaux, il les utilise au quotidien et en connaît les limites, les travers. «Un post sur deux, c’est de la publicité. Il y a un ras-le-bol de subir cette économie de la tension et de la dépendance», note le chef d’entreprise. Alors l’idée de créer un réseau social «enrichissant» dont les flux seraient générés à la demande de l’internaute en fonction de ses centres d’intérêt, et non imposés par des algorithmes a fait son chemin.
Trois ans de maturation ont été nécessaires à l’équipe de «neuf passionnés» que compte la start-up rkwt porteuse du projet. Boook – avec trois o –, c’est son nom. Un nom qui forcément renvoie à celui du géant Facebook. «On voulait que ce soit court. Boook était disponible, indique Gilles Springer. Il n’est pas exclu qu’il puisse encore changer.» Boook est donc conçu comme un réseau social «qui apporte quelque chose à l’utilisateur, qui répond à une demande. Si je prends l’exemple d’un internaute qui projette de faire un road trip aux États-Unis, il pourra grâce à Boook avoir accès aux informations partagées par 10, 20, 50 personnes qui l’ont vécu et s’identifier à un ou deux d’entre eux».

Une version publique en mars

Une version alpha (privée) existe déjà, la version beta (publique) sera disponible en freemium (accès gratuit) en mars 2020 et sera testée en Lorraine et au Luxembourg. L’objectif pour ses concepteurs est de « miser sur les nanos influenceurs qui ont entre 1 000 et 2 000 followers  » plutôt que sur les stars du web qui comptent leurs abonnés en millions pour ne pas perdre le côté authentique des expériences.

De la publicité, il y en aura, forcément, mais «pas dans le fil actu», assure le concepteur. Il faudra aller dans l’onglet local pour la voir et elle se déclinera sous forme de story (5-6 posts). Tous ceux qui souhaitent participer à la mise en œuvre de la version publique de Boook et apporter leur contribution, ils peuvent d’ores et déjà s’inscrire sur la liste de diffusion en ligne (www.boook.io).

Catherine Roeder (Le Républicain lorrain)