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Terra Mosella : les bénévoles répondent présents


L’abbé Jourdain a pris la parole ce samedi, avant de la passer à Damien fontaine, metteur en scène du projet. (photo le RL/Hugo Azmani)

La première rencontre organisée ce samedi 4 janvier dans l’église Saint-Joseph à Montigny-lès-Metz, qui servira de cadre au spectacle immersif «Terra Mosella» du 20 février au 23 mars, a rencontré un vif succès.

Ils sont décidés ! La preuve, la présentation de «Terra Mosella» vient à peine de s’achever, ce samedi, dans l’église Saint-Joseph de Montigny-lès-Metz et les voici déjà debout, leur convention d’engagement bénévole à la main, remplie et signée à la hâte pour aller faire la queue au casting.

Le principe ? Expliquer en quarante secondes, face caméra, ses motivations, ses expériences passées et, surtout, dire ce qu’on souhaite faire dans ce spectacle qui sera donné du 20 février au 23 mars, ici même dans l’église, et qui repose sur la présence d’une centaine de bénévoles chaque soir ! Des bénévoles qui pourront avoir un rôle parlé en play-back ou de figurant – les voix professionnelle sont enregistrées –, mais aussi accueillir le public, s’occuper du catering, des costumes ou des accessoires.

Mis en scène par Damien Fontaine et porté par l’association Voix et Lumière de Jehanne (VLJ), le spectacle, lui, devrait retracer sous une forme de son et lumière l’histoire de la Moselle de 1860 à 1950, à travers une saga familiale fictive. «Ce qui m’a attirée c’est de pouvoir faire ce projet en famille, de faire découvrir autrement l’histoire de la Moselle à mes enfants et aussi de voir un spectacle de lumières», confie Mélanie, qui a embarqué dans cette aventure son fils Arthur, 11 ans, sa fille Léonie, 5 ans et son mari. «On va vivre une expérience, être dans les coulisses, voir l’envers du décor», jubile celle qui ne craint pas la scène, et fait partie de la troupe de théâtre La Ruffinoise à Rozérieulles.

Plus de 500 déjà inscrits

Premier à sortir du casting, René, d’Ars-sur-Moselle, s’est inscrit pour avoir un rôle parlé. «J’avais déjà fait de la figuration sur Metz en 2022 pour la série Le Voyageur sur France 3», explique cet amateur de casting, sûr de pouvoir concilier ce projet avec sa vie professionnelle à l’hôpital de Mercy.

«Je suis aux achats !», confie-t-il en s’éloignant. Clotilde, elle, l’affirme d’emblée : «J’aime l’ambiance de projet.» «J’ai fait, en juin, les 2000 choristes, et ça a été une expérience incroyable», explique cette apicultrice de Bettelainville, qui va profiter de la période creuse de son activité pour être figurante sur ce projet. Tout juste arrivée dans la région, Anne-Claire s’est dit que c’était «l’occasion de rencontrer des gens». Elle se verrait davantage dans l’accueil du public…

«C’est une première de voir autant de monde!», affirme Sacha Pisano, président de VLJ et responsable des bénévoles durant toute la durée de l’aventure. «Nous n’avons jamais eu dans nos expériences passées 500 personnes déjà inscrites »

Au Moyen-Âge on jouait des mystères

Premier à prendre la parole, avant Damien Fontaine, metteur en scène du projet «Terra Mosella», ce samedi dans l’église Saint-Joseph à Montigny-lès-Metz, l’abbé Jourdain est allé droit au but. «J’ai lu sur les réseaux sociaux que l’église ne serait pas un lieu pour accueillir un spectacle, mais je rappelle qu’au Moyen-Âge, on jouait les mystères ! On représentait les scènes et la vie du Christ», a-t-il déclaré, convaincu que «la vie de l’église Saint-Joseph sera présente dans Terra Mosella». «Ce spectacle est aussi une manière de montrer que nous sommes une Église vivante et ouverte à tous», a-t-il poursuivi, précisant que l’autel serait caché et qu’il y aurait «des contraintes pour célébrer la messe », mais qu’on découvrirait «un autre visage de l’Église».

Sans le dire explicitement, le metteur en scène a, de son côté, rappelé ses multiples expériences passées dans la basilique de Domrémy, à la cathédrale Saint-Jean de Lyon, ou plus récemment à l’église Saint-Étienne de Mulhouse avec «Terra Alsatia», avant de résumer l’histoire qui sera jouée ici, celle d’une «grande saga familiale» dans une période allant de 1870 à 1950.

G. C.