Le ministre français des Finances a assuré mardi que l’option chinoise « n’est pas la seule » sur la table pour le groupe Pont-à-Mousson, filiale de Saint-Gobain, un fonds d’investissement américain ayant également fait une proposition.
« Saint-Gobain a besoin de partenariats et nous allons regarder toutes les options possibles », a affirmé Bruno Le Maire à l’Assemblée nationale en réponse à la question du député Dominique Potier (PS/Meurthe-et-Moselle) sur l’avenir de Pont-à-Mousson, groupe spécialisée dans la fabrication de canalisations en fonte.
« Il y a effectivement une proposition de partenariat avec un industriel chinois. Ce n’est pas la seule », a-t-il affirmé. Il y a également l’investissement possible d’un fonds américain. Il faut l’examiner également. Il peut y avoir d’autres possibilités », a-t-il ajouté.
La crainte d’une cession
Le ministre a affirmé que sa « priorité absolue » était de « garantir la pérennité du site et de soutenir les salariés », précisant qu’il devrait rencontrer « dès la semaine prochaine » le PDG de Saint-Gobain « pour faire le point avec lui sur la situation, et du groupe et de Pont-à-Mousson ».
La fédération CFE-CGC de la Métallurgie s’était élevée la semaine dernière contre « le projet de cession » de Saint-Gobain PAM à un groupe public chinois. La direction de Saint-Gobain a répondu que la réflexion sur la recherche d’un « partenaire » est « en cours » et qu’il existe « une multitude d’options ».
La société Saint-Gobain Pont-à-Mousson fabrique depuis plus de 150 ans des canalisations et raccords en fonte ductile pour l’adduction d’eau. En France, Saint-Gobain PAM compte cinq usines (quatre en Meurthe-et-Moselle et une en Haute-Marne), un centre de recherche et emploie 2 200 salariés.
LQ/AFP