Un Folschvillerois, âgé de 43 ans, est décédé jeudi soir après avoir été percuté par une camionnette, sur la RD603 entre Saint-Avold et Moulin-Neuf. Il s’était enfui du centre hospitalier SOS quelques instants plus tôt.
Frédéric Kloster a perdu la vie, jeudi soir vers 22h30, sur la RD603 entre Saint-Avold et Moulin-Neuf, peu avant l’intersection avec la rue du Général-Mangin à Saint-Avold. Le quadragénaire, originaire de Folschviller, marchait sur le bas-côté de la route, dans le sens de circulation, quand il a été percuté par une camionnette vers 22h30. A l’arrivée des secours, il était déjà en arrêt cardio-respiratoire. Malgré tous leurs efforts, les sapeurs-pompiers naboriens ne sont pas parvenus à le réanimer.
Conduit aux urgences en début de soirée
Deux heures plus tôt, cet homme de 43 ans avait été pris en charge une première fois par les pompiers, en état d’ivresse manifeste sur la voie publique alors qu’il se trouvait rue du Général-Patton à Folschviller-cité. Conduit au centre hospitalier SOS Santé de Saint-Avold, il aurait refusé de se laisser examiner par le personnel soignant avant de quitter l’établissement, à pieds, peu après 22h.
Moins d’une demi-heure plus tard, alors qu’il longeait la voie de contournement de Saint-Avold en pleine nuit, il aurait fait un écart sur la chaussée. Un écart qui lui a coûté la vie.
Le conducteur de la camionnette, un Polonais de 51 ans, a été placé en garde à vue. Entendu, hier, en présence d’un interprète, il a expliqué n’avoir pas pu éviter Frédéric Kloster, invisible en pleine nuit sur une portion de route non éclairée. Les dépistages, alcoolémie et stupéfiants, se sont révélés négatifs. Il a pu repartir en fin d’après-midi sur instruction du parquet.
« Très agressif, il ne voulait pas rester »
De son côté, la direction du centre hospitalier SOS Santé a fait savoir que la victime a quitté l’établissement de soins de son plein gré. « A son arrivée, le patient a immédiatement été pris en charge par l’infirmière d’accueil et d’orientation mais il a refusé tout soin. Il était très agressif, peu coopératif. Il ne voulait pas s’allonger, ni même s’asseoir. Par rapport à l’intégrité physique du personnel soignant, c’était une situation très compliquée à gérer. Il ne voulait pas rester. »
Une fois le départ de Frédéric Kloster constaté, le personnel aurait fait le tour des zones accessibles par les urgences pour vérifier qu’il ne s’était pas introduit dans un autre service. « Ils ont ensuite contacté les forces de l’ordre. »
Au moment de l’appel, les policiers étaient en chemin pour la RD603, où un accident de la route venait d’être signalé.
Mélanie Courte (Le Républicain Lorrain)