Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Ce mois d’août aura été propice aux sangliers en Moselle-Est. Cette fois-ci, c’est à Saint-Avold qu’un labourage a eu lieu. Des dégâts qui s’étendent sur 300 m² dans la propriété d’Hélène Warisse, habitante de la rue du Général-Mangin.
Si Forbach semble être la destination préférée des sangliers, ce n’était pas encore le cas de Saint-Avold… Jusqu’au soir du lundi 26 août, rue du Général-Mangin. Au réveil, Hélène Warisse, 80 ans, découvre un terrain de 300 m² sens dessus dessous.
Une famille de ces mammifères a réussi à se frayer un chemin jusque dans son jardin : « Évidemment qu’ils sont attirés, je ramasse tous les jours environ 600 grammes de limaces et les vers grouillent dans la terre. C’est le paradis pour eux », confie-t-elle en constatant les dégâts. Après ce labourage, le jardin est devenu difficilement praticable : « Ce n’est plus de mon âge de m’occuper d’un terrain aussi vaste, ni celui de mon mari qui est maintenant handicapé. Je suis fatiguée ».
En quête de piste
Pour autant, ce n’est pas la première fois qu’ils font face à des animaux sauvages. Antoine, son mari, témoigne : « Quand on voit des renards aujourd’hui, c’est mignon, mais quand on avait nos poules c’était différent. Elles ont toutes disparu en une nuit. Parfois, ce sont des biches et des faons, un peu plus inoffensifs, même s’ils grignotent les courgettes ». Cette présence élevée de la faune s’explique par plusieurs facteurs.
Indemnisation
Après avoir dressé ce bilan, la question de la réparation des dégâts se pose. La piste de l’assurance est écartée : « C’est un événement tellement rare que ça ne figure pas dans mon contrat », constate la propriétaire. Par chance, la mairie semble être une bonne piste : « Un chargé des affaires forestières devrait venir en fin de semaine prochaine. D’ordinaire, il s’occupe de cas avec des paysans. C’est dire. Ce que je demande ce n’est pas de l’argent mais simplement que l’on m’envoie quelqu’un pour reboucher un peu le terrain. Rien de plus », conclut-elle.
