Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La victime est décédée après un choc frontal avec une voiture. Les faits se sont déroulés non loin de la frontière luxembourgeoise.
Un dramatique accident de la circulation a eu lieu hier matin sur la départementale 62, entre Rodemack et Basse-Rentgen. D’après les premiers éléments recueillis, sur le coup de 7 h 20, un véhicule aurait effectué une manœuvre de dépassement d’une file de véhicules roulant sur cet axe déjà bien emprunté par les frontaliers d’ordinaire et certainement encore plus depuis les opérations de blocage des agriculteurs sur l’A31. Toujours est-il que sa manœuvre, selon toute vraisemblance, s’est avérée imprudente puisqu’il n’a pu éviter la collision frontale avec un scooter arrivant en sens inverse. Le conducteur du deux-roues, Jean-Marie Erpelding, un homme âgé de 52 ans, employé communal à la mairie de Rodemack, devait malheureusement décéder sur place de ses blessures, malgré l’intervention du Samu 57 et des sapeurs-pompiers.
La compagnie de gendarmerie de Thionville, présente sur les lieux, a pour sa part ouvert une enquête pour déterminer les responsabilités de chacun dans cet accident. Quant au conducteur du véhicule, il a été soumis aux tests obligatoires d’alcoolémie et de stupéfiants. Les résultats n’ont pas encore été communiqués.
«Une cheville ouvrière de la commune»
À Rodemack, cette nouvelle a été très tristement accueillie, comme le témoignent les nombreux messages laissés sur la page Facebook de la commune où l’homme était unanimement apprécié. Joint jeudi en fin d’après midi, le maire, Olivier Kormann, masquait d’ailleurs difficilement son émotion. «C’était une cheville ouvrière de la commune où il était employé en qualité d’agent technique aux espaces verts. Je lui avais remis récemment la médaille d’honneur régionale, départementale et communale, échelon argent, pour ses 20 ans à arpenter inlassablement les rues de la commune. Jean-Marie abattait un travail de titan tout en restant éternellement volontaire et souriant. Tout le monde ici est sous le choc…»
O. M.
(Le Républicain lorrain)
