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Rive en fête à Thionville : les commerçants à moitié satisfaits


Les visiteurs profitent des beaux jours pour déguster une glace, prendre un bain de soleil ou discuter avec les commerçants. (photo Arthur Charlier)

Quand le soleil brille, il illumine les berges de la Moselle ou s’est installée l’animation estivale Rive en fête, jusqu’au 1er septembre. Et si sa présence réchauffe le cœur des commerçants, la pluie reste une menace.

Le soleil fait régulièrement son apparition cet été, pour offrir de belles journées, mais il est difficile pour les commerçants thionvillois de Rive en fête d’oublier la pluie qui se rappelle trop souvent à eux. Pendant que les visiteurs se promènent, que d’autres sirotent leurs boissons sur les rives, les marchands, eux, ne voient le verre qu’à moitié plein.

«La pluie nous met la larme à l’œil»

Tous les ans, les commerçants installés au bord de l’eau proposent boissons, repas ou snacks sur le pouce, sur les terrasses couvertes par les tonnelles. Ils sont toujours tributaires de la météo. Quand il fait beau et chaud, les passants s’arrêtent pour boire un verre et manger une glace. «Quand le temps est mauvais, la pluie nous met la larme à l’œil», confesse Jean-Charles, traiteur yussois présent depuis dix ans. Une larme que quelques commerçants ont encore du mal à essuyer.

Trop tôt pour un bilan

L’année passée, les commerces avaient connu un mois d’août catastrophique. Ils préfèrent donc attendre pour dresser un premier bilan. Certains ne veulent pas en parler ; d’autres, comme David, traiteur installé sur les berges, assure que, «sur les premières semaines, on n’est pas bon du tout».

Et puis il y a ceux qui, profitant du beau temps pour ranger et nettoyer leurs échoppes, ne voient pas vraiment de différence. «Avec l’Euro de football, ça a ramené du monde, mais pas autant que les autres années. Avant, on réussissait à placer 300 personnes. Aujourd’hui, on est entre 100 et 150, admet Jean-Charles. La seule différence, c’est que les gens consomment plus.» Si la pluie continue de tomber, les chiffres feront de même.

Arthur Charlier