L’annonce de la mise en place de contrôles aux frontières avait créé une onde de choc dans les bassins frontaliers, notamment en Moselle-est. Les Français peuvent toujours se rendre en Sarre, mais dans l’autre sens, à l’exception des travailleurs frontaliers, il faudrait présenter un test PCR négatif… Finalement il n’en est rien. Et c’est tant mieux !
Ce dimanche matin, le député de la circonscription de Forbach (France), Christophe Arend a accueilli la nouvelle avec un vrai soulagement : le décret du gouvernement français autorise ainsi une dérogation à l’obligation de test PCR pour les déplacements des frontaliers (allemands, luxembourgeois, belges) de moins de 24 heures et à moins de 30 km de leur lieu de résidence.
Nous accueillons avec soulagement la réponse @gouvernementFR ?? à nos interpellations?
Le décret autorise une dérogation à l’obligation de test PCR pour les déplacements des #frontaliers ??????
▶️de moins de 24h
▶️à moins de 30km de leur leur lieu de résidence#europe ??gagnante pic.twitter.com/eYA4toWAHA— Christophe Arend (@christophearend) January 31, 2021
Vendredi soir, le Premier ministre français, Jean Castex, avait détaillé les nouvelles mesures prises pour lutter contre la pandémie de Covid. Pas de reconfinement, mais de nouvelles restrictions et parmi elles, la fermeture des frontières aux pays extérieurs à l’Union européenne, et pour les pays voisins, des entrées sur le territoire conditionnées à la présentation d’un test PCR négatif.
Une annonce qui avait suscité l’incompréhension du côté de nos territoires frontaliers, notamment en Moselle-est, qui entretient des liens étroits avec la Sarre. Concrètement, si l’on excepte les travailleurs frontaliers, qui ne sont pas concernés par la mesure, les Français peuvent se rendre en Sarre, sans test PCR, mais l’inverse ne serait pas possible…
Finalement, cette réponse du gouvernement français tombe à pic. Surtout, le «principe de réciprocité» est respecté et l’inquiétude, elle, levée.
Il arrive un moment ou le summum de la stupidité étant atteint, il faut faire marche arrière.