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Restos du cœur saccagés à Farébersviller : les mineurs ont reconnu


Dimanche et mardi, les bénévoles des Restos du coeur ont découvert le même désastre dans leurs locaux. (photo RL)

Plusieurs des six mineurs suspectés d’avoir vandalisé les Restos du cœur ont reconnu les faits. Les gamins avaient été vus par un témoin. Ils ont expliqué aux enquêteurs qu’ils s’ennuyaient. C’est actuellement les vacances scolaires, en Lorraine.

C’est un témoin ayant vu déguerpir un groupe de gamins des locaux de Farébersviller, mardi, qui a identifié les six mineurs entendus par les gendarmes en soirée. Ils sont suspectés d’être les auteurs des deux actes de vandalisme successifs, commis dans les locaux de l’association caritative dans la nuit de samedi à dimanche et mardi.

D’après les premières informations, plusieurs de ces jeunes garçons, âgés de 12 ans, ont reconnu les faits lors de leur interrogatoire qui s’est déroulé en présence de leurs parents. Ils n’ont pas donné de motif réel à leurs actes. Ils relèvent, semble-t-il, du simple désœuvrement pendant leurs vacances scolaires. Pour le moment, le dossier n’a pas encore été transmis à la justice. En effet, les gendarmes de Farébersviller poursuivent leur enquête et tentent de déterminer si d’autres jeunes sont en cause.

Une possible aide de la commune

Mercredi, Laurent Kleinhentz, maire de Farébersviller, a déposé deux plaintes pour les deux intrusions. « Nous avons dû réparer deux fois la porte et cela a un coût non négligeable. Nous allons également mettre en place des grilles en fer et installer des caméras de surveillance aux abords immédiats des locaux. »

L’élu demande à ce que « la justice sévisse. Il serait également normal que les parents de ces jeunes se sentent responsables. J’estime qu’ils devraient participer à la réparation des dégâts commis et, pourquoi pas, aider les Restos dans leurs différentes actions .»

À ce jour, les Restos n’ont pas sollicité d’aide financière de la commune. « Nous leur fournissons les locaux, l’électricité, le chauffage et les aidons dans leurs démarches de collecte. Cependant, je pense que tout le conseil municipal sera d’accord s’il faut mettre la main au porte-monnaie pour soutenir les bénévoles. »

Emilie Perrot (Le Républicain lorrain)