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PSA Trémery-Metz : salaires en hausse pour les ouvriers


Trémery, le plus gros site de PSA en Lorraine. (Photo : RL)

Quatre syndicats (CFE-CGC, CFTC, FO, SIA-GSEA) ont signé un accord qui prévoit notamment une augmentation générale de salaires de 0,6% pour tous les ouvriers de PSA.

C’est une bonne séquence que viennent de vivre les salariés du groupe PSA. Après avoir appris mercredi qu’ils toucheraient une prime de 2 000 € en raison des bons résultats financiers du groupe automobile, ils ont obtenu un accord majoritaire « plutôt favorable » jeudi soir, lors de nouvelles négociations salariales. Quatre syndicats (CFE-CGC, CFTC, FO, SIA-GSEA) ont signé cet accord qui prévoit notamment une augmentation générale de salaires de 0,6% pour tous les ouvriers. Une première depuis 2012 ! Au cours des trois dernières années, les salariés de PSA avaient en effet dû se serrer la ceinture – on appelle ça modération salariale en langage managérial – afin de redresser les comptes et la compétitivité d’un groupe automobile alors en panne. Trois ans plus tard, « les efforts ont porté leurs fruits , explique Serge Maffi, délégué du SIA-GSEA à Trémery-Metz, le syndicat majoritaire au sein de l’entreprise. Au-delà du montant de la prime et des chiffres, c’est surtout la traduction de la sortie du gouffre pour PSA et du retour à la croissance. »

« 1 000 emplois en moins à Metz »

En plus de cette hausse de 0,6% pour les ouvriers, l’accord signé prévoit une hausse du budget général des salaires de 1,25%. Avec une large place accordée « aux primes au mérite  ». « C’est plutôt une bonne nouvelle dans l’ensemble, mais 25% des salariés n’auront pas d’augmentation , tempère Maryvon Rion, délégué FO sur le site de Metz. Et il ne faut pas oublier qu’il y a eu beaucoup d’emplois supprimés en France, dont 1000 à Metz depuis 2007. » Prochaine étape importante désormais pour les syndicats du groupe automobile, l’élaboration d’un nouveau contrat social, d’ici la fin de l’année, avec la direction de PSA. Avec un espoir, celui d’aboutir à un accord plus favorable que « le gel des salaires » qui avait été décidé en 2013 lors de la mise en place du premier contrat de ce genre.

Fabien Surmonne (Républicain Lorrain)