Trois amendes en Alsace, zéro en Moselle, une dizaine en Meurthe-et-Moselle. La dernière loi interdisant les actes tarifés « n’a pas changé grand-chose », estime l’association Le Nid, à Strasbourg, citée par nos confrères de L’Est républicain et du Républicain lorrain.
Un an après, la loi visant à sanctionner financièrement les clients des prostituées n’a concrètement « pas changé grand-chose », indique l’Alsacienne Isabelle Collot, à la tête de l’association Le Nid qui vient en aide aux prostituées.
Selon elle, environ 800 amendes ont été infligées en France aux acheteurs d’actes sexuels en 2016. Alors que la capitale alsacienne compte à elle seule près de 300 professionnel(le)s, seulement… trois amendes ont été enregistrées en Alsace. À Nancy, on recensait, en janvier 2017, une dizaine de sanctions financières et… zéro en Moselle, où l’on précise qu’« il n’y a pas de politique très violente car peu de nuisances sont dénoncées par les riverains ».
La proximité des frontières de l’Allemagne, de la Belgique et de leurs maisons closes aurait-elle incité à moduler la répression régionale ? « Possible », suggère prudemment l’association alsacienne.
Le Républicain lorrain / L’Est Républicain