Le corps sans vie d’un adolescent a été découvert mercredi matin au domicile familial de Landres, près de Briey. La mère, qui vivait a priori seule avec son fils, a été placée en garde à vue.
Un drame et des questions. Mercredi soir, de nombreuses interrogations subsistaient sur la mort d’un garçon de 14 ans, à Landres. Frédéric a été retrouvé gisant dans son sang le matin, dans l’appartement familial.
L’alerte est donnée peu après 9h30. Quand les pompiers arrivent les premiers, la mère se trouve dans le logement. Le maire de la commune, Marc Ceccato, est avisé à son tour. « On m’a dit qu’il y avait un problème. Mais je n’ai pas pu rentrer dans l’appartement. On m’a précisé qu’une personne avait été retrouvée inanimée et qu’il était trop tard… », dira-t-il peu de temps après, joint par téléphone. C’est seulement quelques minutes plus tard, à l’arrivée des forces de l’ordre, que l’édile apprend la terrible nouvelle. Les gendarmes relèvent les noms sur les boîtes aux lettres tandis que les experts de l’identification criminelle effectuent de nombreux prélèvements dans l’appartement où l’adolescent a perdu la vie. Apparemment dans des circonstances violentes.
Le chien retrouvé mort
On apprenait en effet mercredi soir que la mère avait été placée en garde à vue, après avoir été prise en charge dans un premier temps par les pompiers.
La vice-procureure de Briey, présente également sur les lieux, n’a laissé filtrer aucune information mais la piste du drame familial est privilégiée. Un objet contondant aurait été utilisé. Un chien a également été retrouvé mort dans l’appartement.
A priori, les parents de la jeune victime étaient séparés depuis quelque temps. Le père vit dans une commune voisine. Le couple a un autre enfant mais, selon nos informations, la mère était seule avec son fils au moment du drame. « Elle était à bout », rapporte un témoin. Son fils semblait atteint d’une forme d’autisme et la situation serait devenue intenable.
De nombreuses questions restaient en suspens. Notamment l’heure à laquelle la mère aurait commis l’irréparable. Les circonstances restent aussi à préciser.
Grégory Ingelbert et Kevin Grethen (Le Républicain Lorrain)