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Peste porcine : l’armée en renfort dans la zone blanche frontalière


L'enjeu est particulièrement important pour les éleveurs porcins français. (illustration Hervé Montaigu)

L’armée a été appelée en renfort des chasseurs dans la Meuse et les Ardennes pour combattre l’épidémie de peste porcine africaine détectée le 9 janvier en Belgique, a expliqué le ministre  français de l’Agriculture Didier Guillaume vendredi.

« L’armée sera mobilisée, nous avons obtenu l’autorisation du président de la République et du Premier ministre », a déclaré Didier Guillaume sur France 2, précisant que les militaires viendront en appui logistique des chasseurs, de l’office national de la faune sauvage (ONFS) et de l’office national des forêts (ONF). Ils aideront « à rabattre les sangliers lors des battues » et à « poser les pièges », ont précisé ensuite les services du ministère, mais ne seront pas amenés à tirer.

Selon le ministre, qui devait se rendre dans les Ardennes dans la journée, 500 à 600 sangliers sont à abattre d’ici deux à trois semaines dans une zone blanche de 80 kilomètres carrés, qui doit être entièrement clôturée. Cette maladie originaire d’Afrique est apparue en Europe de l’est il y a cinq ans et a peu à peu avancé vers l’ouest. En Belgique, le premier cas a été détecté en septembre. Les Belges ont alors mis en place une zone tampon pour isoler les animaux malades.

L’enjeu est important pour les éleveurs porcins : la découverte de cas de peste porcine africaine en France sur des sangliers comme sur des porcs d’élevage ferait perdre au pays le statut indemne de la maladie, et leur interdirait l’exportation vers les pays tiers.

LQ/AFP

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