Macabre découverte, ce mercredi vers 15h15, dans un fossé de la RD955. C’est à hauteur de Peltre qu’un chauffeur routier a aperçu le corps de cette femme qui n’était toujours pas identifiée hier soir.
«Je venais du port de Metz pour aller charger à Delme lorsque j’ai aperçu ce corps de femme en contrebas de la route. » Sous le choc de la macabre découverte qu’il vient à peine de faire à hauteur de Peltre, le long de la RD955, ce chauffeur routier de la société Lorca poursuit son récit. « J’ai immédiatement prévenu le 112 qui m’a demandé d’aller auprès d’elle pour savoir si elle était encore vivante. Je l’ai touchée et j’ai compris qu’elle était morte. Ils m’ont demandé de rester sur place. Puis les secours et les gendarmes sont arrivés une dizaine de minutes plus tard. Je pense qu’il fallait être dans une cabine de camion pour l’apercevoir. C’est mon quatrième passage ici depuis ce matin mais je n’avais rien remarqué. Des centaines de poids lourds passent là chaque jour mais il faut vraiment regarder juste à ce moment-là dans le bas-côté. Et encore, ça ne dure qu’une fraction de seconde ! »
Il était à peine 15h10, ce mercredi, lorsque le chauffeur routier aperçoit le corps de cette femme, allongée sur le dos, à cinq mètres environ en contrebas de la route. C’est là, à proximité d’un petit buisson, que le cadavre gît. A ses côtés, une perruque de type afro et un foulard.
Rapidement, un périmètre de sécurité est dressé entre la D955 et la D155 bis, qui est l’ancienne route de Strasbourg. Des bandes jaunes délimitent la zone soigneusement gardée par les gendarmes de la communauté de brigades (Cob) de Verny. Leurs homologues du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de Metz gèrent la circulation partiellement ralentie à cet endroit du fait de la présence des nombreux véhicules de secours.
En cours d’identification
Vers 15h45, les techniciens en identification criminelle de la compagnie de gendarmerie de Metz arrivent sur place. L’un endosse des sur-chaussures et une combinaison blanche, le second militaire photographie la scène sous les yeux des militaires de la Cob de Verny mais également de la brigade de recherches de Metz.
Alors que les sapeurs-pompiers messins quittent les lieux, les militaires procèdent à un examen approfondi de la zone. Effectuées sur place, les premières constatations, qui se sont poursuivies jusque vers 19h, n’ont révélé aucune trace de violence apparente. Le corps a ensuite été transporté vers l’Institut médico-légal de Nancy. Il devrait y être prochainement autopsié pour déterminer les circonstances et le moment du décès de cette femme, d’origine antillaise semble-t-il.
Hier soir, la victime, qui pourrait être âgée d’une quarantaine d’années, était toujours en cours d’identification. Dans le sac à main qu’elle portait en bandoulière, les enquêteurs n’auraient pas retrouvé de papiers d’identité. Par ailleurs, aucune disparition correspondant à la défunte n’a été signalée récemment à Metz ou dans ses environs.
Hier soir, la brigade de recherches de Metz était co-saisie de l’enquête pour faire toute la lumière sur cette macabre découverte.
Delphine Dematte (Républicain Lorrain)