Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Elle ne sera pas assise dans les célèbres fauteuils rouges de l’émission de TF1, mais assistera dans l’ombre les candidats de la 11e saison de la version enfants du célèbre télé-crochet. Elle avait elle-même participé à l’émission comme candidate il y a 12 ans.
Comment vous êtes-vous retrouvée dans ce rôle de coach vocale ?
Marina D’Amico : «Je donne des cours de chant depuis dix ans et j’ai fait la connaissance de Bruno Berbères, le directeur de casting de l’émission, qui m’a suivie dans mon parcours. Il est venu plusieurs fois à Forbach pour faire des master class avec les élèves de l’école de chant. C’est lui qui a fait appel à moi cette année. Je n’ai pas pu refuser.»
En quoi consiste ce rôle de coach vocale ?
«Nous sommes quatre coachs vocaux à travailler chacun avec l’un des quatre coachs stars. On va coacher les enfants de l’équipe, mais aussi en amont, dès les précastings et jusqu’au plateau des auditions. On va les aider avec les prises de tonalité, à chauffer leur voix, à recaler certaines choses. Après, lorsque les équipes seront constituées avec les coachs stars, on va suivre leur direction et appliquer les conseils pour que les prestations leur ressemblent.»
Vous savez déjà dans quelle équipe vous allez être ?
«J’ai quelques infos, mais ce n’est pas encore sûr. Mais j’aimerais beaucoup travailler avec Matt Pokora, car il vient comme moi du Grand Est, de Strasbourg.»
Les tournages ont déjà eu lieu ?
«La première partie des tournages s’est faite cette semaine. La seconde partie aura lieu au mois de mai pour une diffusion durant l’été. Au total, une soixantaine de candidats ont été retenus pour 5 000 enfants qui ont candidaté. C’est beau de voir les réactions des enfants. C’est formidable pour eux d’être dans une aventure comme celle-ci. Ils ressortent fiers du plateau et de leur prestation.»
Le fait d’être vous-même passée par «The Voice» vous aide à vous mettre à leur place ?
«C’est un atout, mais c’est aussi le cas des autres coachs le fait d’avoir foulé la scène de «The Voice». Je leur dis que le moment des auditions à l’aveugle est le plus beau moment de leur aventure, qu’ils doivent en profiter. C’est le seul endroit avec un silence complet durant leur prestation. Ça n’arrive presque jamais dans une carrière. Il faut le savourer.»
Une autre Mosellane, Patricia Kass, a rejoint le jury de la version adulte de l’émission. Est-ce que vous avez pu échanger avec elle ?
«Malheureusement non. Les deux émissions sont tournées à des moments différents pour faciliter les tournages. Je serai davantage amenée à travailler avec les coachs comme Soprano, Santa, Patrick Fiori ou Matt Pokora qu’avec Patricia Kaas.»
