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Octogénaire tuée chez elle à Forbach : le suspect considérait la victime comme une marraine


L'immeuble de la victime. (Photo : Le Républicain Lorrain)

Une femme de 85 ans a été retrouvée morte, lundi soir, à son domicile du quartier du Bruch à Forbach. La victime présentait une blessure pénétrante au cou. Un homme, habitant quelques rues plus loin dans la même cité, a été placé en garde à vue ce mardi matin. Ce suspect, âgé de 40 ans, atteint des troubles psychiatriques, connaissait bien la victime.

Assunta Vargiu, 85 ans, vivant seule allée des Hêtres au quartier du Bruch à Forbach, a été découverte sans vie à son domicile ce lundi 9 octobre vers 20 h par sa fille. Cette dernière s’inquiétait de ne pas avoir de nouvelles. La victime a été découverte au sol, dans sa chambre, sa tête baignant dans une mare de sang. La thèse de l’accident domestique a été envisagée. Mais après un examen clinique plus approfondi, l’octogénaire présentait « une plaie perforante au cou », selon le procureur de la République Olivier Glady. Dès lors, une enquête pour meurtre a été confiée à la police judiciaire de Metz.

Selon des voisins, l’octogénaire était toujours en vie, ce lundi vers 15 h. « Elle m’a fait un signe depuis son balcon », témoigne une habitante du quartier. Par contre, l’infirmière qui devait la visiter en fin d’après-midi a trouvé porte close. La victime, qui est donc décédée en fin de journée lundi, était veuve de longue date et avait des relations cordiales avec les autres habitants du quartier. Une voisine de palier depuis 40 ans se dit choquée : « C’était une dame très coquette qui tenait parfaitement sa maison. Elle était plutôt en bonne santé pour son âge. »

Un proche qui la considérait comme une marraine suspecté du meurtre

Dès ce mardi matin, un homme de 40 ans, habitant également le quartier du Bruch, a été arrêté et placé en garde à vue. Son logement, qu’il occupe seul, a été perquisitionné. Il s’agit d’un ancien artisan menuisier qui ne travaillait plus depuis une dizaine d’années en raison de troubles psychiatriques de type bipolaires. Il est connu dans le quartier pour se rendre régulièrement chez ses parents qui vivent également au Bruch. Selon les voisins, il ne s’est jamais montré violent en public. L’hypothèse selon laquelle la dame aurait ouvert à son agresseur qu’elle connaissait bien est plausible. En effet, selon plusieurs témoignages, l’homme placé en garde à vue considérait l’octogénaire comme une marraine. Il lui rendait souvent visite.

L’appartement ne présentait pas de désordre inhabituel au moment de la découverte du corps. Les auditions se poursuivent pour déterminer les motivations du mis en cause qui restent obscures. Les enquêteurs recherchaient également encore l’arme du crime dans la jounée de mardi, probablement un couteau.