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Nancy accueille fin juin le « Davos » des matériaux


Le concept du forum des matériaux trouve son origine dans celui consacré aux perspectives économiques. (Photo AFP)

La première édition du World Materials Forum (WMF), une rencontre internationale inspirée du modèle du forum de Davos, se tiendra les 23 et 24 juin à Nancy et réunira près de 250 industriels, politiques et scientifiques.

« Le forum va réfléchir à l’accès et à la gestion des matériaux », a expliqué le président du conseil d’administration d’Areva, Philippe Varin, qui préside également le WMF, lors de la présentation de la première édition de ces rencontres consacrées aux matériaux.

Les 250 participants au forum écouteront sur deux jours les interventions de 52 spécialistes du secteur, venus des quatre coins de la planète, dont les patrons de Mitsubishi Heavy Industries, PSA, Italcementi, ou encore Saint-Gobain.

Pour Philippe Varin, le défi dans le secteur des matériaux dans les prochaines années est l’augmentation « massive » attendue des classes moyennes au niveau mondial qui doublera « la demande des ressources ». « Il s’agit d’une source d’opportunités extrêmement importante pour ceux qui sauront les saisir », a-t-il assuré. Les participants chercheront des pistes dans les domaines de la baisse des coûts et l’amélioration de la compétitivité. « Nous sommes pour l’instant habitués à des gains de productivité de 1 à 2% par an dans le secteur. Le sujet c’est d’avoir de réelles ruptures avec des gains de dizaines de pourcent, ambitionne le président. Cette rupture en matière de coût sera la préoccupation numéro un des participants. »

Le concept du WMF trouve son origine dans une rencontre organisée il y a cinq ans et qui s’appelait « World Economic Forum ». De là a découlé l’idée de « regarder ce qui se passait à Davos et de créer un forum régulier consacré aux matériaux.

Pour cette première, c’est la ville de Nancy qui a été choisie. Le président du Grand Nancy, André Rossinot, y voit l’opportunité de mettre en avant des initiatives plus locales. « Il n’y a pas que les États qui décident. Beaucoup de choses sont réalisées au niveau des territoires », selon lui.

LeQuotidien/AFP