Ce mercredi en fin de journée, le préfet de Moselle Laurent Touvet, avec notamment le patron du Sdis 57, a évoqué la situation liée aux dernières crues et inondations, dans le cadre d’un comité de suivi.
Soixante-dix maires figuraient autour de la table par l’intermédiaire d’une communication en visio. C’était l’occasion pour le représentant de l’État de rassurer les élus des villages pour lesquels faire face à la gestion de l’après-crise s’avère plus complexe, sans l’expertise technique des grandes villes.
Sur les 725 communes du département, 300 ont vu l’intervention des sapeurs-pompiers. « Déjà 113 communes ont déposé une demande de reconnaissance d’état de catastrophe naturelle, avance le préfet. En décrivant les dommages subis et en montrant qu’ils rentrent bien dans la catégorie soit d’inondation de cours d’eau, soit de ruissellement d’eau. »
Commission ministérielle
La décision finale dépendra de l’examen par une commission ministérielle le 4 juin et ensuite d’un arrêté du ministre de l’Intérieur, explique le préfet. J’ai bon espoir qu’au vu de la gravité des dommages subis et de la soudaineté de ces précipitations, ce soit positif. »
Avec les élus, le préfet a parlé de la surveillance des cours d’eau. « Les principaux sont suivis de manière systématique, mais on a constaté que certains ruisseaux qui ont un faible débit en temps normal ont gonflé dans des délais très brefs : certaines communes s’inquiètent et voudraient une surveillance. Tout ceci va être discuté avec les collectivités compétentes. »
Concernant les particuliers, le préfet rappelle que le délai est de dix jours pour déclarer les dommages à son assurance. « Mais dès lors qu’un arrêté d’état de catastrophe naturelle est effectif sur sa commune, ce délai est rouvert. » Il pourrait intervenir fin juin ou en juillet. La publication de cet arrêté sera, comme les rivières aujourd’hui, surveillée comme le lait sur le feu.