Des traces importantes d’hydrocarbures ont été constatées dans le ruisseau de la Fontaine et aux étangs des Rondez. Une pollution dont l’origine reste pour l’heure indéterminée et qui est allée jusqu’à incommoder des habitants dans leurs habitations.
Le 26 janvier au soir, les habitants du village de Colligny-Maizery se sont plaints de remontées malodorantes dans leurs maisons provenant des canalisations. Des odeurs de fioul pour être précis.
Le maire Hervé Messin a alors découvert avec certains de ses conseillers des traces d’hydrocarbures dans le ruisseau de la Fontaine, au niveau du lavoir, au sortir de la canalisation souterraine. La pollution s’étendait sur une vaste surface et se déversait dans les étangs en contrebas. Le conseiller municipal Jean-Philippe Weisse, agriculteur et propriétaire des étangs « Les Rondez » alimentés par ce ruisseau, a réalisé que ceux-ci étaient souillés par des nappes de fioul. Les fonds étaient recouverts d’une pâte rougeâtre tandis que certains poissons avaient manifestement succombé à cette pollution.
L’origine encore inconnue
Les pompiers ont été alertés. Les sapeurs de Montigny-lès-Metz ont déployé une barrière flottante à l’entrée du premier étang. Deux boudins absorbants ont été utilisés pour contenir une nappe d’hydrocarbure. Rapidement saturés, ces boudins ont été retirés le vendredi. Une autre intervention des pompiers a eu lieu samedi, alors que des traces résiduelles de fioul persistaient. Trois boudins absorbants ont encore été placés dans le ruisseau.
Les gendarmes de Courcelles-Chaussy ont effectué des constatations. Mais il n’a pas été possible, jusqu’à présent, de déterminer l’origine de la pollution. Dimanche matin, quelques traces résiduelles pouvaient encore être observées dans le ruisseau. Aux étangs, les berges étaient encore rougies par des nappes d’hydrocarbures.
Une plainte a été déposée par Jean-Philippe Weisse. Lequel espère que le pollueur pourra être retrouvé, et que les frais de dépollution seront à la charge de ce dernier. Le maire Hervé Messin indique encore avoir été contacté par l’Office français de la biodiversité, qui lui aurait indiqué que la pollution finirait par se résorber toute seule.