Le cheval est un animal grégaire qui a besoin d’établir des relations avec ses congénères. Au parc, par exemple, cour de récréation idéale quand ce n’est pas son lieu de vie à l’année. Si, dans la nature, cet équidé parcourt des kilomètres pour trouver sa nourriture, le pré se voudra conséquent…
C’est bientôt la Journée du cheval, enfin, plutôt la fête des centres équestres , à Metz comme partout en France. Pour mettre en joie chevaux et poneys plutôt que toujours les monter, rien de tel que de les lâcher dans un pré pour se défouler et brouter ! Mieux, on peut les faire y vivre à la saison estivale, voire toute l’année. Mais attention, pas n’importe comment !
Une question de camaraderie…
Déjà, il faut veiller à l’intégration du nouvel arrivant dans un groupe déjà établi. Un peu comme dans une cour d’école les premiers jours de rentrée. Un cheval, toujours habitué à séjourner en box, sera peut-être un peu désarçonné devant tant d’espace à partager avec d’autres équidés aux caractères différents : les téméraires, les timides qui avancent toujours à deux, les solitaires…
… et de sécurité
Ensuite, il faut un périmètre sécurisé, une prairie entourée de clôtures dignes de ce nom : des rubans électriques tendus – et pas flottant au vent comme on le voit encore trop souvent – et/ou de lisses en bois. Un point d’eau fraîche et propre à volonté, évidemment.
Et surtout de l’herbe ! Savez-vous à combien estime-t-on la superficie nécessaire au bien-être d’un cheval au parc ? Considérant la taille de l’animal, le néophyte peut s’attendre à plusieurs milliers de mètres carrés… Certes, mais combien ?