La menace, récurrente, de fermeture de la frontière avec l’Allemagne s’est à nouveau éloignée lundi. Pas question non plus de contrôle systématique ou de test PCR obligatoire pour les frontaliers. Une mission opérationnelle est mise en place par les gouvernements français et allemands pour une stratégie commune.
Non, la Moselle n’est toujours pas une « zone à haut risque » pour l’Allemagne. Et non, il n’est pas encore question de contrôles systématiques à la frontière avec l’obligation, pour tous, de présenter un test PCR négatif. Ce lundi, les inquiétudes relatives à de nouvelles restrictions, voire à une nouvelle fermeture de la frontière entre France et Allemagne , se sont dissipées, pour quelques jours au moins… La dérogation de 24 heures pour les frontaliers reste d’actualité, en Sarre comme en Rhénanie-Palatinat.
La volonté première est toujours de garder tous les points de passage ouverts et d’élaborer une stratégie commune. « Le président Macron et la chancelière Merkel ont entendu les appels des acteurs locaux », assure Christophe Arend, député LREM de Forbach. Ainsi, une « task force » est mise en place. Ce groupe de travail est composé des ministres de la Santé et des Affaires européennes français et allemands, du ministre-président de Sarre Tobias Hans et d’une personne à désigner par la préfète de région Josiane Chevalier. Une première réunion est prévue dès ce mardi.
« Cette task force aura pour mission de maîtriser la situation sanitaire dans l’espace transfrontalier en menant des actions communes », résume Christophe Arend, pour qui il est important « de ne pas rendre les tests obligatoires pour passer la frontière ». U ne première initiative a déjà été lancée par l’Eurodistrict SaarMoselle , qui planche sur la mise en place d’un centre de dépistage franco-allemand à la Brême d’or, à la frontière entre Spicheren et Sarrebruck.
Le Républicain Lorrain