Le conjoint de Jocelyne Leclaire, dont le corps a été retrouvé mardi après-midi, 22 février, avait été interpellé dans la nuit de dimanche à lundi.
Interpellé dans la nuit de dimanche à lundi et placé, depuis, en garde à vue, Joël Martin a été mis en examen du chef de «meurtre aggravé» et placé en détention provisoire, a fait savoir, ce mercredi matin, 23 février, son avocate parisienne, Me Sarah Bounoughaz.
S. I. (Le Républicain lorrain)
La sexagénaire était recherchée depuis samedi après-midi. Son conjoint a reconnu l’avoir tuée puis tenté par tous les moyens de faire disparaître son corps.
Le corps découpé de la sexagénaire activement recherchée depuis samedi après-midi a été retrouvé ce mardi 22 février, dans l’après-midi. Les restes humains étaient disséminés dans un fourré situé au bout d’un chemin de ronces, le long de la Moselle, à hauteur de la commune de Bousse, près de Richemont. La victime a été tuée avec une arme contondante, selon une source proche du dossier.
Des traces de sang au domicile
Samedi, son fils avait alerté la police, inquiet de ne pas avoir de nouvelles de sa mère. Au domicile où elle vivait avec son compagnon, la police avait repéré des éléments suspects comme des traces de sang leur faisant immédiatement considérer cette disparition comme inquiétante.
Le compagnon, absent du domicile, avait été interpellé dans la nuit de dimanche à lundi près de Metz et placé, depuis, en garde à vue.
« Mon client n’a jamais cherché à fuir. Il s’est lui même adressé aux policiers qu’il a croisés tandis qu’il se trouvait à Woippy dimanche soir », a fait savoir son avocate parisienne, Me Sarah Bounoughaz ajoutant qu’il était passé aux aveux « dès la première heure de garde à vue ».
Selon elle, ce drame est issu « d’une dispute qui durait depuis plusieurs jours » au sein d’un couple rongé « par la jalousie mutuelle ».
C’est à l’occasion de son audition qu’il a livré les détails de son geste ce qui a permis aux enquêteurs de retrouver le corps de sa conjointe disparue. Les deux chiens de la victime ont été retrouvés sains et saufs.
Sandrine Issartel (Le Républicain Lorrain)