Une quarantaine de collectifs se sont créés pour lutter contre leur implantation trop près des habitations, au nom du principe de précaution.
Marion habite depuis 22 ans impasse de la Baronète dans le quartier de la Grange-aux-Bois, à Metz. Le 11 mai, alors que son regard passe par la fenêtre de sa cuisine, elle repère une grue à quelques dizaines de mètres, derrière la maison de son voisin. Ni une ni deux, elle file voir les ouvriers, avec son fils. «Ils m’ont dit qu’ils installaient une antenne-relais 5G qui serait opérationnelle dans les semaines qui suivent. J’étais sidérée. Je n’avais jamais entendu parler de ce projet.» Il y avait bien eu une déclaration de travaux, fin 2019. «Mais depuis, rien.»
Le lendemain, Marion envoie des courriers en recommandé à la Ville de Metz (qui lui a répondu) et à l’opérateur Free. Elle a constitué un collectif appelé GAB57. Une pétition a été lancée. La mère de famille a contacté aussi l’association Coordination citoyenne antenne-relais Rhône-Alpes et nationale (CCARRA). Un rassemblement pacifique a rassemblé une trentaine de participants le 11 juin dans son lotissement.
Un peu partout, dans le pays messin comme ailleurs, la mobilisation contre l’implantation de nouvelles antennes-relais fleurit. À Varsberg, près de Creutzwald, à Marly et Scy-Chazelles ou encore dans le quartier de Magny à Metz… Selon la CCARRA, une quarantaine de collectifs de riverains ont fleuri ces derniers mois en Moselle. «Nous avons réussi à faire changer les choses dans plusieurs dossiers, notamment à Vaux. Nous prônons le dialogue», note Jean Rinaldi, président de la CCARRA. Le décret du 3 mai 2002 ne prévoit pas de distance minimale à respecter entre un émetteur et des habitations. Son article 5 impose seulement que «dans un rayon de 100 mètres d’établissements scolaires, crèches ou établissements de soins, d’assurer une exposition aussi faible que possible tout en préservant la qualité de la réception».
Des actes de vandalisme
Dans son tract intitulé «Oui à l’implantation d’antennes-relais, mais pas ici!», déposé dans les 180 boîtes à lettres de ses voisins, Marion avait partagé le sentiment de beaucoup : «On n’est pas contre les antennes. Mais là, elle est à 60 mètres du gymnase, à 90 mètres des voisins. Pourquoi ne pas mutualiser avec l’immense pylône de 30 m à peine plus loin?» Elle évoque cette peur «des effets des ondes électromagnétiques à long terme» et des «nuisances invisibles». «La première motivation, c’est la santé. Il y a trop d’incertitudes, de doutes. Mais il y a aussi des questions qui se posent sur la perte de valeur immobilière, pour notre maison», enchaîne Marion.
Pour la CCARRA, il faut surtout davantage de communication. Le sentiment d’impuissance et l’absence de marge de manœuvre boostent les tensions. «Ça manque de transparence et de dialogue. Il faut expliquer, mesurer. Des gens sont inquiets, désespérés. Il y a déjà eu des sabotages d’antennes-relais. Ce n’est pas étonnant», rappelle Jean Rinaldi. Fin décembre 2021, le site Reporterre avait recensé 141 faits de dégradations volontaires, incluant aussi des actes de vandalisme de fibre optique, en deux ans sur le territoire national. À Yutz, en février 2021, un acte de vandalisme a mis à l’arrêt une cinquantaine d’antennes-relais, du Val de Fensch à la frontière luxembourgeoise et aux agglomérations de Thionville et de Cattenom. Mais y a-t-il aujourd’hui plus de mobilisation parce qu’il y a davantage d’antennes ou plus de craintes ?
«Les gens sont au Moyen Âge de l’information sur les antennes-relais et la science. Beaucoup de gens font confiance et un jour ils voient des pylônes qui se montent près de chez eux et on leur dit qu’ils ne peuvent rien y faire. Ça n’aide pas. On leur dit que c’est une question d’intérêt général, l’accès aux données. Alors pourquoi ne pas laisser place à la concertation? Peut-être parce que c’est aussi une question d’intérêts économiques privés.»
Contacté, Free, qui est l’opérateur de l’antenne de la Grange-aux-Bois, n’a pas donné suite. Par ailleurs, selon le site de l’Agence nationale des fréquences, toute personne peut faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques aussi bien dans les locaux d’habitation que dans des lieux accessibles au public (parcs, commerces…). Cette démarche est gratuite et accessible sur le site service-public.fr.
ccarra.asso.lorraine@gmail.com
http://ccarra.revolublog.com/accueil-qui-sommes-nous-c285063
SI LES ONDES NE SONT PAS DANGEREUSES ? LES OPÉRATEURS DOIVENT NOUS FAIRE UN DOCUMENT QUI PROUVE LEUR INNOCUITÉ NOUS L’ATTENDONS ET DEMANDÉ DEPUIS 14 ANS
Réponse aux articles: Les normes de 61 v/m et 41 v/m issus du décret du Décret n° 2002-775 du 3 mai 2002 pris en application du 12° de l’article L. 32 du code des postes et télécommunications et relatif aux valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques émis par les équipements utilisés dans les réseaux de télécommunication
Sont supérieurs à la résolution 1815 du parlement européen.
Le Conseil de l’Europe) demande aux gouvernements de prendre ‘toutes les mesures raisonnables’ pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques.
SUR LE SITE
Télécharger «Directive Européenne (c’est une loi!).pdf »
-Télécharger « Parlement européen résolution 1815.pdf
D’autres pays en Europe ont fait le choix de baisser les taux, d’intensités de 0,2 volt mètre à 6 volt par mètre et la France 41 et 61 v/m. Dans certaines villes des sondes sont installées et ainsi nous pouvons constater les valeurs d’émissions.
Les publications scientifiques
Nous savons que les micro-onde provoquent des problèmes de santé, depuis 1945 voir ici :Télécharger « PREUVES SCIENTIFIQUES.pdf »
et ici clic puis ici les causes et les effets clic.
Les chartes ne’ sont pas faites pour être applicables, nous en avons l’expérience depuis 14 ans, les opérateurs font ce qu’ils veulent en terme de puissance, une charte oui mais à condition d’émettre à 0,6 v/m et avoir la possibilité de le contrôler.
Des mesures de champs électromagnétiques c’est bien, mais elles ne réduiront pas les taux d’émissions si vous avez 10,15 à 20 v/m à certains endroits on vous dira qu’elles sont au dessous des 61 v/m , donc une perte de temps! .Dans ce cas on vous répondra que vous avez bien une pollution intérieure, wifi, box, téléphone sans fil, micro-onde, domotique( mais ceci est choisi par les citoyens tandis que les pylônes leur sont imposés.
Les antennes-relais cachées dans de fausses cheminées sont distantes d’une cinquantaine de mètre des classes du lycées et 60 m de la cour, alors que la loi dit pas à moins de 100 m de sites atypiques hors ici c’est le cas les élèves du lycée sont soumis à des micro-onde pulsée de 6 v/m à 10 v/m.
Jean RINALDI Président
http://ccarra.revolublog.com/accueil-qui-sommes-nous-c285063
Réponse à l’article