Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Les circonstances de l’accident ne sont pas encore très claires, selon la police qui s’est rendue rue des Joncs à Montigny-lès-Metz ce dimanche. Un mineur a été grièvement brûlé par la haute tension d’une décharge électrique sur le site SNCF où il se trouvait avec trois camarades.
La police parle d’un groupe de gamins, à propos de la petite équipe dont un des membres a été électrisé, ce dimanche en deuxième partie d’après-midi à Montigny-lès-Metz, sur le site SNCF longé par la rue des Joncs. Ils sont quatre mineurs à avoir mis les pieds dans l’enceinte du centre de tri, mais un seul d’entre eux, un adolescent de 14 ans, a été touché par la haute tension. Les enquêteurs qui commencent leurs investigations sont eux-mêmes dans le flou pour préciser le déroulement de cet accident qui s’est produit dans une fourchette de soixante minutes entre 17 h et 18 h ce 16 janvier.
À en croire un premier message d’incident lancé à 17 h 30 par la SNCF sur son propre réseau de communication, les faits semblent s’être déroulés dans la première demi-heure, sur cette partie des installations situées à quelques encâblures des ateliers municipaux de Montigny-lès-Metz et du tunnel passant sous les voies pour rejoindre la tristement célèbre rue Venizelos.
Projeté plusieurs mètres en arrière
Rien n’explique encore la présence de cette petite équipe de copains à cet endroit, ni s’ils ont évolué autour ou sur les wagons stockés sur les rails. Une version indique que la victime âgée de 14 ans aurait été en contact avec une caténaire. Selon nos informations, elle aurait projeté sur plusieurs mètres en arrière au moment de son électrisation. Qui a donné l’alerte ? Quand ? Comment ? Il est trop tôt pour répondre à ces questions qui n’ont pas retardé l’arrivée des secours sur place. L’urgence a commandé la prise en charge du blessé.
L’adolescent domicilié à Longeville-lès-Metz est dans un état très grave, au point que son pronostic vital est engagé. Brûlé à 70 % selon une source, il a été évacué vers les urgences de l’hôpital d’enfants de Nancy-Brabois. Ses camarades de jeu et d’infortune, ont été eux aussi évacués en état de choc par les pompiers vers l’hôpital messin de Mercy. S’ils sont physiquement indemnes, ils ont en revanche été marqués par les images bouleversantes de leur copain blessé. Ils ont bénéficié d’une aide psychologique pour les aider à en atténuer le caractère traumatisant.
Frédéric Clausse (Le Républicain Lorrain)
