En convalescence après une hospitalisation de plus d’un mois, le souverain pontife est décédé ce lundi à 88 ans, a annoncé le Vatican. Les Messins lui rendent hommage.
«On a fait l’annonce du décès du pape François au début de la messe de ce lundi, à 10 h. C’est le chanoine Didier Schweitzer qui présidait la messe», relate le chanoine Bernard Schwarz, devant la cathédrale de Metz, en ce lundi de Pâques. Il précise que les cloches de la tour de la Mutte vont retentir aujourd’hui à 15 h, et une messe en l’honneur du pape sera célébrée en la cathédrale par l’évêque Monseigneur Philippe Ballot, ce jeudi à 18 h 30.
«François a poussé l’Église à s’ouvrir, à ne pas se concentrer sur son peuple rassemblé mais sur les plus pauvres, les plus humbles. Il a également amené des réformes, simplifié le fonctionnement de la Curie romaine, sa gouvernance, ce qui rejaillit sur l’Église à travers le monde, commente le chanoine Schwarz. Quand on l’a vu à la télévision dimanche, on entendait à peine ses mots pour la bénédiction. Il n’avait plus de forces… Il décède le lundi de Pâques. Le Christ l’emmène dans sa résurrection.»
«Lorsque le chanoine a annoncé la mort du pape, j’ai éclaté en sanglots avec une dame assise à mes côtés. Nous étions au premier rang, à la cathédrale de Metz, ce lundi de Pâques.» Jean a son chapelet autour du cou et est encore sous le choc. Il est venu allumer un cierge. «J’ai regardé la télé hier, son discours, j’ai eu l’impression que c’était un discours d’adieu… Pour moi, François évoquait la simplicité», souligne le Messin.
Le chanoine Thiry s’est dit «très touché» par la nouvelle du décès du pape François, ce «lundi à 7 h 35. Tristes de son départ, nous perdons un guide courageux qui a tout fait pour réformer l’Église, qui a lutté contre le cléricalisme délétère et étouffant, source de tous les abus et violences internes, qui a su défendre les plus petits et les plus pauvres, notamment les immigrés, qui a parlé à tous mais a toujours cherché le chemin de Dieu dans le maquis du monde».
«Grand pape, mais homme simple, François, intercède maintenant pour nous, et pour que l’Église poursuive ses réformes courageusement, sans peur, pour faire briller l’amour de Dieu et sa justice, sa vérité, sa liberté et sa bonté pour tous.»