Le 15 mai, Marc Granfils a vu les forces de l’ordre enfoncer la porte de son appartement par erreur, à Mont-Saint-Martin.
Et la méprise n’était pas une première… En 2018, une scène similaire s’était déroulée à la même adresse. En colère, le père de famille entend, cette fois, faire valoir le préjudice psychologique sur sa famille.
« Deux secondes, j’ai pensé que c’était des cambrioleurs… » Quand Marc Grandfils relate sa matinée du 15 mai, il est debout dans son appartement, face à quatre gendarmes de la section de recherches de Metz qui viennent d’en faire sauter la porte, à 6 h. Son fils de 28 ans est dans sa chambre, « déjà menotté ». Il répond aux autorités : « Vous êtes chez Grandfils ! » Pareil pour sa fille de 16 ans, plus loin. Et aussi sa femme, qui crie la même chose, en pleurs.