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Miss Lorraine, favorite pour l’élection Miss France, en opération séduction à La Réunion

Justine Kamara, Miss Lorraine 2016, a déjà passé une semaine sur l’île française de la Réunion pour se préparer à l’élection de Miss France 2017. Elle fait partie des favorites.

Justine Kamara. (photo SIPA)

Justine Kamara. (photo SIPA)

« Cette île respire la joie de vivre ! J’adore ! » Justine Kamara, la jolie Miss Lorraine native de Meurthe-et-Moselle, profite depuis une semaine des joies de La Réunion, en plein cœur de l’Océan Indien, aux côtés des 29 autres prétendantes à la couronne de Miss France 2017. Et elle s’y acclimate plutôt bien même si elle le sait, ce ne sont pas des vacances. Pour le moment, pas de concurrence.

La représentante régionale est très complice avec la rigolote Miss Bourgogne, Naomi Bailly : « Elle est un repère pour moi. Quand ça ne va pas, je vais la voir ». Un soutien important alors que la jeune femme, d’une mère guadeloupéenne et d’un père guinéen, avait reçu beaucoup de messages négatifs après son sacre. Des photos d’elle tenant une arme factice à la main avaient même été envoyées à l’organisation Miss France pour demander sa destitution. Rien de compromettant pour Sylvie Tellier.

Le quiz, « stressant »

Depuis son arrivée, les journées sont donc très chargées pour cette sportive de 19 ans – elle fête ses 20 ans entre Miss le 30 novembre – : HMC (comprendre Habillage, maquillage, coiffure) aux aurores, shootings photos, défilés, soirée bivouac avec comme invité surprise Christophe Licata – l’ancien partenaire de Sylvie Tellier dans « Danse avec les stars » -, interviews… Il y a aussi eu le fameux quiz de culture générale pour lequel elle a beaucoup stressé. C’est finalement Miss Ile-de-France, étudiante à Sciences Po, qui a obtenu la meilleure note : 18/20.

De l’hélico à Mafate

Journée émotions pour notre Miss Lorraine, lundi. Après avoir pris l’hélicoptère (seulement 10 Miss sur 30 ont eu cette chance), elle s’est retrouvée dans le village de Roche-Plate, perché à 1500 mètres d’altitude, dans le cirque de Mafate. Elle y a visité l’école, accessible uniquement à pied (1h30 de marche avec un dénivelé de 1000 mètres…) ou en hélicoptère.

Les 21 enfants, qui sont plus habitués à voir des hélicos que des voitures, n’ont pas lâché les Miss d’une semelle. « Ils sont très tactiles », remarque Justine Kamara. Louise, 8 ans, a fait timidement part de son inquiétude : « Je croyais que vous n’alliez pas venir car c’était trop loin… ». C’est ce qu’avait laissé entendre Sylvie Tellier lors d’une interview sur Antenne Réunion.

Miss Lorraine était aussi entourée de la petite Maria, 3 ans. « Elle me fait penser à ma petite sœur », dit-elle, toute attendrie. « Où est sa maman ? Je vais lui dire que je repars avec elle en Lorraine ! » Elle lui a placé l’écharpe de Miss Lorraine sur son petit corps. Mais Sylvie Tellier n’a pas apprécié : « Elle a le temps… Les concours de Mini Miss sont répandus ici, je ne suis pas pour ».

Elle croise des Lorrains

Au milieu de Sylvie Tellier et Iris Mittenaere, les enfants ont regardé les Miss se faire maquiller, ils ont chanté en créole une ode aux Cascades, ou simplement échangé dans un décor à couper le souffle. Et soudain : « Oh Miss Lorraine ! Nous aussi on est Lorrains ! » Katia, accompagnée par son oncle Pascal et un autre couple d’amis, sont arrivés de nulle part, après plusieurs heures de marches, pour chercher un peu d’eau par cette chaleur écrasante. Une rencontre improbable. Ils habitent près de Sarrelouis en Moselle.

« Ici ça nous change de la Lorraine ! » Les randonneurs avaient justement testé le quiz Miss France la veille. « On a eu 34/40. Il y avait des questions très compliquées ! » Miss Lorraine a confirmé.

« Une battante »

Le retour en métropole approche sérieusement. C’est vendredi. Il va falloir affronter la vague de froid qui touche la France. Avant la soirée d’élection du 17 décembre à Montpellier, Miss Lorraine rend déjà compte d’une petite victoire : « Il y a un an, je n’arrivais pas à aligner trois mots. Mon élocution est bien meilleure. Grâce à cette aventure, j’ai déjà appris que j’étais une battante ».

Le Républicain lorrain