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Mise en examen du tireur présumé de la fusillade à Metz


Cet ouvrier du BTP sans emploi de 49 ans, a déjà été condamné pour port d'arme illégal. (Photo : DR)

L’auteur présumé de la fusillade qui a fait un mort et trois blessés graves, samedi soir à Metz, devait être présenté lundi en fin d’après-midi devant un juge d’instruction, avant sa probable mise en examen pour des faits criminels, a-t-on appris auprès du parquet.

« La mise en examen du suspect doit avoir lieu lundi, dans la deuxième partie de l’après-midi », le procureur de Metz, Christian Mercuri, qui a précisé qu’il allait demander le placement en détention provisoire du tireur présumé.

Cet ouvrier du BTP sans emploi de 49 ans, déjà condamné notamment pour port d’arme illégal, a pu chercher à se venger après une « altercation sur fond d’alcoolisation » lors d’une fête dans le secteur, pour un motif apparemment « futile », avait indiqué dimanche le procureur.

Il avait ouvert le feu dans une rue du quartier Boileau, à Metz, avec un pistolet automatique, en tuant une femme de 22 ans.

La fusillade a également fait trois victimes : le frère de la victime, 25 ans, touché à la tête, un jeune homme de 18 ans touché à l’abdomen, tous deux dans un état toujours très grave lundi matin; ainsi qu’un homme de 64 ans.

Au total, une quinzaine de douilles ont été trouvées sur cinq scènes de crime différentes par les enquêteurs.

Tout avait commencé samedi vers 22H00, alors que plusieurs fêtes avaient été organisées au pied des barres et dans une cage d’escalier par des habitants du quartier.

Selon plusieurs témoins interrogés, le tireur présumé, venu d’un quartier voisin, avait auparavant participé à l’une de ces soirées, fortement alcoolisée.

Repéré par une patrouille équipée de pistolets taser à impulsions électriques, il a été neutralisé au moment où il était en passe de « s’en prendre peut-être à une nouvelle victime », a souligné un enquêteur.

L’homme avait déjà été condamné à une peine de cinq ans d’emprisonnement dont une partie avec sursis pour agression sexuelle et violences, ainsi qu’infraction à la législation sur les armes.

AFP