L’écoquartier de Micheville poursuit son urbanisation. Deux nouveaux bâtiments ont été livrés à côté du Laboratoire. Au total, cinquante-deux logements, du T2 au T3, accueilleront bientôt étudiants et jeunes travailleurs. Les premiers locataires sont attendus d’ici quelques jours.
L’écoquartier de Micheville se densifie, petit à petit. Aux abords du Laboratoire, plusieurs bâtiments sont déjà sortis de terre. Certains sont déjà habités. D’autres s’apprêtent à l’être. Au fond de l’îlot, deux d’entre eux verront bientôt débarquer de nouveaux résidents. Depuis la route, ils se distinguent par leurs chiffres exubérants adossés à leur façade.
Ces deux bâtiments abritent au total cinquante-deux logements, du T2 au T3. Ils accueilleront principalement des étudiants et des jeunes travailleurs. Leur gestion a été confiée par le propriétaire LogiEst à MGEL Logement. Jeudi, les deux sociétés ont profité de la signature de la convention qui les lie désormais pour opérer une visite des lieux.
LogiEst et MGEL scellent leur partenariat
Si les deux immeubles sont identiques, l’état d’avancement des travaux n’est pas homogène. Celui situé tout au fond de l’îlot (en partant du Laboratoire) a été livré vendredi. L’autre devra attendre encore un mois avant d’accueillir ses premiers locataires. « 50 % des appartements sont déjà loués », précise Patrice Drexler, gérant de MGEL Logement. La remise des clés aura lieu dans quelques jours.
Les nouveaux résidents ont été sélectionnés sur critères : en tant que logements sociaux, les appartements sont accessibles sous conditions de revenus et d’âge (moins de 30 ans). La vocation des logements est d’accueillir des étudiants ou jeunes travailleurs isolés ou en colocation, durant de courtes périodes.
Entre 510 et 580 euros de loyer
Ils disposeront ici de conditions d’accueil optimales : en plus d’une laverie gratuite, ils profiteront d’une salle de sport de 65 m², d’une salle de coworking, du wifi gratuit et d’une boîte aux lettres connectée. Des efforts ont été consentis pour réduire l’empreinte environnementale des bâtiments : des panneaux solaires ont été installés sur le toit, tandis que les eaux grises (lave-vaisselle) seront en partie réinjectées.
L’économie d’énergie est très limitée (autour de 4 %), mais l’effort est louable. Enfin, les deux bâtiments disposent d’ascenseurs et d’appartements adaptés aux personnes à mobilité réduite. Les loyers soumis à plafond oscilleront entre 510 et 580 € toutes charges comprises.
DG (Le Républicain Lorrain)