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Meurtre de Béatrice Berlaimont : Jérémy Pierson devant les assises d’Arlon


C’est un Jérémy Pierson totalement méconnaissable qui s’est présenté dans la salle de la cour d’assises d'Arlon. (photo EDA Claudy Petit)

Le procès de Jérémy Pierson, accusé du meurtre de la jeune Béatrice Berlaimont à Arlon, a débuté lundi devant la cour d’assises d’Arlon. Il doit durer jusqu’à la mi-février.

Dès 7h50, des gens attendaient déjà devant le tribunal, où un dispositif policier renforcé a été mis en place. Chaque spectateur faisant l’objet d’un contrôle minutieux, avec passage obligé dans un portique de sécurité. À 8h45, la salle de cour d’assises était pleine.

La matinée a été exclusivement réservée à la lecture de l’acte d’accusation par l’avocate générale. Un document de plus de 50 pages qui continent également la reconstitution et les principaux éléments de l’enquête.

Envahie par l’émotion, la maman de Béatrice Berlaimont a quitté la salle durant quelques minutes, réconfortée par des membres de sa famille. Jérémy Pierson est, lui, resté tête baissée tout au long de la lecture, avec quelques rares coups d’œil vers la cour.

Une vingtaine de charges contre lui

Jérémy Pierson est accusé de viol, d’homicide volontaire avec intention de donner la mort et avec préméditation sur Béatrice Berlaimont, alors âgée de 14 ans. Au total, ce sont plus d’une vingtaine de charges qui sont retenues contre lui.

Béatrice avait disparu le 22 novembre 2014 sur le chemin de l’athénée d’Arlon. Enlevée par ce toxicomane de 26 ans, bien connu de la justice, elle a vécu un calvaire jusqu’au 30 novembre, date de sa mort. Jusqu’en mars 2015, il niera tout en bloc malgré les preuves. Aujourd’hui, il a avoué mais il affirme ne pas être responsable de la mort de la petite. Elle serait morte étouffée par ses liens.

Le jury a été composé mercredi dernier : Pierson sera jugé par 8 femmes et 4 hommes.

La séance a été suspendue vers midi et les débats ont repris à 14h avec un moment très attendu, l’interrogatoire de Jérémy Pierson par la présidente de la cour Annick Jackers.

L’Avenir