Un policier de la sûreté départementale de Metz vient d’être mis en examen, ce vendredi 26 juin en fin d’après-midi, pour trafic de stupéfiants, corruption passive, détournement de la finalité d’un traitement de données à caractère personnel, détournement de scellés et révélation d’informations sur une enquête ou une instruction pour crime ou délit, punie d’une peine de dix ans d’emprisonnement, à une personne susceptible d’être impliquée.
Âgé de 43 ans, ce brigadier a été interpellé, dans son service, lundi 22 juin en fin d’après-midi par des enquêteurs de l’inspection générale de la police nationale (IGPN), dans le cadre d’une commission rogatoire diligentée par un juge d’instruction messin.
Placé en garde à vue, durant 96 heures, dans les locaux du commissariat de Pont-à-Mousson, le fonctionnaire de police devait s’expliquer, notamment, de ces faits commis entre janvier 2017 et juin 2020. Il lui serait, notamment, reproché d’avoir bénéficié de son statut et d’informations pour les échanger, moyennant des subsides financiers, avec des trafiquants de l’agglomération messine et de Rombas.
Déféré ce vendredi 26 juin en fin de matinée au tribunal de Metz, il a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire assorti d’une interdiction d’exercer en tant que fonctionnaire de police. L’enquête va se poursuivre dans le cadre de la commission rogatoire.
Delphine Dematte (Le Républicain lorrain)