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Metz : trois camions en flammes sur un parking poids lourds


La colonne de fumée, visible des quatre coins de Metz, a déclenché la stupeur. (Photo Gilles Wirtz)
Trois poids lourds sont partis en fumée, dimanche 15 septembre au soir, sur le parking dédié aux chauffeurs routiers de l’avenue des Deux-Fontaines, à Metz. La thèse accidentelle est privilégiée : la préparation d’un repas dans un camion aurait mal tourné.

Sentiment de désolation, dimanche 15 septembre, sur un parking destiné aux poids lourds à Metz. Le lieu se situe au croisement de l’avenue des Deux-Fontaines et de la rue Dreyfus-Dupont : 220 places de stationnement en épis, où viennent se ranger des chauffeurs fatigués du monde entier. Trois conducteurs ont tout perdu en une heure : leurs outils de travail et leur toit. Leurs outils de travail, car ils transportaient des cargaisons entre l’Asie centrale et l’Europe. Leurs maisons car les chauffeurs internationaux se payent rarement le luxe d’un hôtel : ils dorment, vivent et mangent dans leur camion.

Selon les éléments communiqués, un premier engin a pris feu alors que l’occupant préparait sa popote, vers 19 h. Les chauffeurs des deux véhicules voisins n’étaient pas sur les lieux. Ils ont eu la désagréable surprise de voir leurs poids lourds gagnés par les flammes à leur retour. Aucun blessé n’est à déplorer.

« Des flammes de 10 mètres »

« Deux autres véhicules ont chauffé», précise Férit Burhan, adjoint de quartier de Metz-Patrotte. « Mais les camions étaient isolés des autres rangées par des emplacements vides. Les flammes sont montées jusqu’à 10 mètres, les conséquences auraient pu être bien plus graves. »

Le maire de Metz, François Grosdidier, s’est également rendu sur place. La colonne de fumée noire avait alerté une large partie de la ville. Les sapeurs-pompiers des secteurs de Metz, Thionville, Hagondange et Hayange ont lutté contre les flammes. L’incendie était maîtrisé vers 20 h 30.

La police nationale avait encore un lourd travail à faire : il s’agissait de déterminer la nature des produits transportés, et la dangerosité éventuelle des opérations de déblayage.