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Metz : six ans de prison pour deux jambes broyées


(Photo : Archive RL)

Le crêpage de chignon avait tourné au drame ce jour d’août 2015, à Metz-Borny. La victime avait eu les jeux jambes broyées par des tirs d’armes à feu. Ce mercredi, les responsables ont été condamnés à six ans de prison par le tribunal correctionnel.

Six ans de prison à l’encontre de Tahina Robert, idem pour Lakhal Yahia Cherif. C’est la peine prononcée, ce mercredi, par le tribunal correctionnel de Metz à l’encontre des deux Messins âgés de 28 et 30 ans. Le maintien en détention a également été prononcé. Les deux hommes étaient poursuivis depuis août 2015 pour avoir commandité, pour l’un, et commis, pour l’autre, l’agression d’un troisième Messin.

Crêpage de chignon

On a frôlé la cour d’assises dans ce dossier où une victime s’est fait broyer les jambes par deux calibres, du 7.65 et 9 mm, après un crêpage de chignon entre deux rivales supposées. Les faits s’étaient produits à Borny. L’altercation entre les deux femmes aurait mis le feu aux poudres au point de faire craindre à Tahina Robert, sujet de la dispute féminine, d’être prochainement la cible de représailles d’amis de cette ex, dite furieuse.

Un état d’esprit qui l’avait conduit à appeler Lakhal Yahia Cherif en renfort. Les choses avaient alors tourné au drame. Lors de l’instruction du dossier et des auditions qui l’avaient précédée, le tireur répétera son amateurisme s’agissant de la manipulation d’une arme, et assurera que, le jour en question, il était là pour faire peur et non pour tirer sur quelqu’un.

La victime avait été touchée aux deux jambes. Aujourd’hui encore, ses blessures ne sont toujours pas consolidées et 20 000 € de provisions devront lui être versés jusqu’à l’audience civile du 5 mai prochain.

Une troisième prévenue dans ce dossier a écopé de trois mois de prison avec sursis. La future ex-compagne de Tahina Robert, celle qui avait été le prétexte à ce déferlement de violence, était poursuivie pour des gifles administrées à la nouvelle favorite. Après les faits, elle avait pris la fuite elle aussi, et s’était planquée dans les hôtels de la région, avant d’être interpellée quelques jours plus tard ; ses comparses trop zélés également.

Le porteur du second pistolet, lui, n’a jamais été identifié.

S.-G. S. (Le Républicain Lorrain)

Un commentaire

  1. Quel est l’intérêt de parler de « crêpage de chignon » et de « dispute féminine », exactement?

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