Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Monoprix confirme son retour à Metz pour la fin de l’année. Un retour historique dans la ville, où l’enseigne avait déjà pignon sur rue dans les années cinquante…
Un Monop’ (petit frère du grand Monoprix) s’installera au mois de décembre 2015 rue Serpenoise. Le groupe Casino a déjà d’autres antennes à Metz, notamment la filiale Naturalia – une déclinaison des magasins Monoprix.
Beaucoup d’interrogations circulent sur l’emplacement que choisira le magasin, sachant que quelques cellules, et pas des moindres, pourraient se libérer au cours du dernier trimestre.
La nouvelle de cette implantation a réveillé des souvenirs chez les anciens. Car en 1948, un magasin Prisunic était installé à l’angle des rues Serpenoise et de l’Esplanade (actuelle rue Winston-Churchill).
Il existait par ailleurs un Monoprix, place Saint-Jacques, à l’emplacement de l’actuel cinéma Palace. Ce commerce a fermé définitivement ses portes en juillet 1979. Il a pourtant fallu attendre le mois de juillet 1983 pour que démarre le chantier du futur cinéma, projet de la société Rex Cinéma. Il fut inauguré le 11 décembre 1984.
Entre-temps, l’enseigne Monoprix est venue investir les locaux du Prisunic, rue Serpenoise. Le magasin perdura à cette adresse jusqu’en 1996. L’immeuble de la rue Serpenoise est resté en déshérence quelques années, avant d’être démoli en août 1999 pour laisser la place à une nouvelle architecture destinée à accueillir le Virgin Megastore. Lequel disparut du paysage commercial messin fin juin 2012, après onze ans et demi d’activité.
Le groupe Monoprix quadrille le territoire. L’enseigne est présente dans 85% des villes de plus de 50 000 habitants en différents formats, ce qui lui permet de s’adapter à des surfaces différentes et de proposer une offre ciblée – petite boutique de dépannage, Monoprix classique, magasins à horaires élargis…
Mais pour son implantation, elle exige l’emplacement « premium » de la ville. A Metz, ça veut dire le carré d’or, entre la rue des Clercs et la place Saint-Louis. Le distributeur, qui exploite déjà 465 magasins dans 200 villes, souhaite même en ouvrir 50 cette année. Monoprix aimerait bien trouver un emplacement à Saint-Étienne et à Metz, deux villes dont il est absent. Alors qu’il est déjà implanté à Thionville (Daily Monop’, qui vend des sandwichs à la gare) et à Nancy.
Catherine Belin (Le Républicain Lorrain)
