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Metz : les sapeurs-pompiers à l’assaut de la cathédrale


Perchés à 46 mètres au-dessus de la nef de la cathédrale, les spécialistes du Grimp ont installé un système de poulies et de cordages pour évacuer la victime. (Photo : RL)

Pour la deuxième année consécutive, des spécialistes du Grimp 57 et des hommes de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris ont refait un exercice grandeur nature, hier après-midi, à la cathédrale de Metz.

Époustouflant ! Mercredi, vingt-six sapeurs-pompiers, dont six venus de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), se sont lancés à l’assaut de la cathédrale de Metz. Une manœuvre du Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux (Grimp) qui n’est pas passée inaperçue. À la vue de cet important dispositif de secours, les curieux se sont massés aux abords de l’édifice.

« Cette manœuvre est axée autour de trois thèmes portant sur l’évacuation d’un ouvrier blessé », explique le conseiller technique départemental du Grimp. Dans un scénario, une victime est tombée sur les clefs de voûte surplombant la nef. Dans le deuxième, le blessé est en position instable sur la toiture. Dans un cas comme dans l’autre, les spécialistes du Grimp doivent installer tout un dispositif de poulies et cordages pour évacuer la victime. Deux minutes à peine suffisent pour la descendre, installée dans un brancard, jusqu’à la nef centrale, située 46 mètres plus bas. Dans le troisième exercice, un ouvrier a chuté sur la partie arrière de l’édifice. Il est évacué grâce à un système de tyrolienne.

« Cette manœuvre, c’est non seulement un exercice sur un édifice symbolique de la ville mais aussi un échange avec la BSPP, poursuit le conseiller technique départemental. À la fois sur nos techniques mais également d’un point de vue humain. On déroule nos techniques partout mais elles varient sur le choix des points d’ancrage et les axes de travail. Les manœuvres sont les mêmes mais s’adaptent en fonction de la configuration des lieux. »

Dans le cadre des échanges avec la BSPP, d’autres exercices sont prévus à Bitche mais aussi sur le secteur de Thionville.

D.-A.D. (Le Républicain Lorrain)