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Metz : le différend familial vire à la rébellion


Alors qu’il était placé en garde à vue, l’homme a cassé la porte de sa cellule. (Illustration : RL)

Alors qu’il était interpellé pour des violences commises sur son frère, lundi soir à Metz, l’homme s’est rebellé lors de sa garde à vue.

C’est pour un motif assez flou, dans le cadre d’un différend familial, qu’un Messin de 43 ans a asséné des coups de vase au visage de son frère. Les faits se sont produits lundi en soirée dans un appartement de la rue Paul-Chevreux, dans le quartier messin de La Patrotte.

À leur arrivée, les policiers découvrent un quadragénaire qui présente une plaie au niveau du front et du cuir chevelu ainsi que plusieurs traces de sang sur les mains et les jambes. Aux fonctionnaires, il explique avoir été victime de violences de la part de son frère qui vit avec lui.

Interpellé pour ces violences avec arme par destination, le prévenu se montre un brin virulent et menaçant à l’égard des uniformes. Et ce, d’autant qu’il est ivre avec un taux de 0,19 mg/l d’air expiré.

Bien qu’entravé, il ne se calme pas. Et ça n’est ni son arrivée au commissariat, ni son placement dans les geôles de garde à vue qui vont apaiser la situation. Au moment d’être mis en cellule, ce Messin, déjà bien connu des services de police, se rebelle et outrage le geôlier. Il va même jusqu’à casser la partie métallique de la porte de sa cellule.

Entendu, il nie les faits de violences commis à l’encontre de son cadet qui n’a d’ailleurs pas déposé plainte. C’est finalement avec une convocation ultérieure pour répondre d’ outrage, rébellion et dégradation de bien public que le quadragénaire est ressorti, hier, du commissariat de police. Quant aux violences, faute de plainte, elles n’ont pas donné lieu à des poursuites.

D.-A.D. (Républicain Lorrain)