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Metz : il tire sur son ex et retourne l’arme contre lui


L'homme avait déjà été condamné pour des faits à l'encontre de son ex-compagne en 2018. (photo RL/Gilles Wirtz)

Un différend familial a pris une tournure dramatique,  vendredi matin, vers 8 h à Jouy-aux-Arches, près de Metz. Un homme d’une cinquantaine d’années aurait tiré sur son ex-compagne avant de retourner l’arme contre lui. Ils ont été transportés à l’hôpital.

Il était 8 h ce vendredi matin quand un homme d’une cinquantaine d’années aurait tenté de tuer son ex-compagne en lui tirant dessus à Jouy-aux-Arches, devant un petit collectif de la rue de Metz. Il a ensuite été lui-même blessé à la tête par un coup de feu, peut-être après avoir retourné l’arme contre lui. En tout, quatre coups de feu ont été été entendus par le voisinage.

Les gendarmes d’Ars-sur-Moselle, la brigade de recherche de Metz, le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie et la cellule d’identification criminelle sont sur place pour tenter de retracer le déroulement de ce drame et en comprendre les raisons.

«L’homme attendait manifestement devant chez elle»
L’homme « attendait manifestement devant chez elle » son ex-compagne, âgée de 40 ans. Blessée, elle a été transportée à l’hôpital, mais « ses jours ne sont pas en danger », a indiqué  le procureur de la République à Metz, Christian Mercuri. Son ex-conjoint « est très gravement blessé », a-t-il ajouté, ignorant pour le moment quelle arme avait été utilisée.

« Le mis en cause et la victime ont été transportés dans deux hôpitaux différents », selon la gendarmerie. « Il avait été condamné pour des faits commis à son encontre au mois de mars 2018 » alors qu’ils « étaient déjà séparés », a précisé le procureur. Une cellule d’identification criminelle et le peloton de surveillance et d’intervention et la brigade de recherche de la gendarmerie de Metz, chargée de l’enquête, se sont rendus sur place.

130 femmes tuées par leur compagnon en 2017

Cent trente femmes sont mortes en 2017 en France sous les coups de leur compagnon, ex-conjoint ou petit ami, contre 123 en 2016, selon le ministère de l’Intérieur.

RL/AFP