Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Les policiers ont interpellé un homme, mercredi à Metz, qui distribuait des coups de poing aux passants. De la place Saint-Jacques jusqu’à la République.
Il a passé plusieurs heures en cellule de dégrisement, dans les locaux du commissariat de police de Metz, et devra aussi longuement s’expliquer sur son comportement ayant nécessité l’intervention des policiers, puis son interpellation. Le réveil sera forcément difficile pour ce Montignien de 33 ans qui, dans la nuit de mardi à mercredi, a tué le temps en agressant gratuitement des passants.
Les événements ont débuté vers 1h du matin, heure à laquelle les policiers ont été appelés par deux hommes les informant avoir pris des coups. À leur arrivée devant ce restaurant de la place Saint-Jacques, les agents apprennent, de la bouche des victimes, des Messins de 20 et 26 ans, qu’un gaillard de près d’1,90 m, déambule dans la ville non sans s’en prendre aux personnes qu’il croise. Qu’eux-mêmes étaient au mauvais endroit au mauvais moment lorsqu’ils ont été frappés à coups de poing. Que l’agresseur a pris la fuite vers la place de la République et via la rue Serpenoise.
La patrouille est sur ses traces lorsque les policiers sont alertés à nouveau par un homme venant de vivre une mésaventure similaire. Ses déclarations sont identiques à celles du duo ; ce Thionvillois de 56 ans dit avoir reçu des coups de la part d’un inconnu plutôt grand. Le signalement correspond au premier agresseur présumé. C’est finalement à leur arrivée place de la République que les forces de l’ordre parviennent à mettre fin à la distribution de beignes de l’armoire à glace.
Indécrottable, le type cherchait encore des crosses aux quelques personnes patientant près de l’arrêt de bus. Heureusement, à cette heure, les rues ne sont pas bondées !
Au commissariat de police, le taux d’alcoolémie du Montignien irascible a tout de même révélé un 2,18 g d’alcool par litre de sang. Ce qui n’est pas dérisoire. Mercredi, les policiers collectaient encore les témoignages des victimes. Deux personnes avaient déjà déposé plainte.
Saada Sebaoui (Le Républicain Lorrain)
