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Metz : des ponts de cordes pour permettre aux écureuils de traverser les routes


L’écuroduc culmine à douze mètres de haut au-dessus de la voie Mettis. (Photo : RL /Maury Golini)

Une corde a été accrochée entre deux arbres, rue de Belletanche. Grâce à un système de poulie et de lests, les écureuils pourront traverser la route à 12 m de haut, au-dessus de la voie Mettis. Deux autres écuroducs vont venir.

L’idée avait été lancée à plusieurs reprises lors des dernières éditions du budget participatif  : installer des écuroducs pour permettre aux écureuils de traverser certaines routes très fréquentées. Ce jeudi 25 novembre, la première structure a été installée, rue de Belletanche. Deux autres devraient prendre les airs dans d’autres quartiers messins.

Le principe : une corde est installée entre deux arbres, de chaque côté d’une route particulièrement empruntée. Ici, l’installation surplombe à la fois la route et la voie Mettis, qui coupe le parc et la zone boisée de Borny.

La société In Arboris, mandatée par la Ville, s’est inspirée, pour la conception d’écuroducs, du sud de la France. Une corde en chanvre, semblable aux cordes marines, est soutenue avec un système de poulie et de lests. «Nous ne pouvons pas accrocher la corde en point fixe. Les arbres bougent avec le vent. Il fallait donc une poulie pour maintenir la tension de la corde», détaille Adrien Soppelsa, chef d’équipe. Avec ses collègues, ils ont planché pendant trois semaines sur le système, notamment pour ajouter une gaine de protection, autour des arbres, pour qu’ils ne soient pas blessés par la friction de la corde.

Le platane et le marronnier choisis ont été contrôlés. Ils sont en pleine forme. Mais en cas de grosses bourrasques, les cordes qui attachent les lests pourront céder pour ne pas que l’un emporte l’autre. En prime, un double système de sécurité a été mis en place pour éviter que les lests ne tombent.

La corde culmine à 12 m de haut. Dans les autres villes, les écureuils, grimpeurs particulièrement curieux, ont navigué sur la corde dès le lendemain !

L. L. (Le Républicain lorrain)

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