Un jeune de 23 ans a été sérieusement blessé par arme blanche, hier après-midi, en plein centre de Metz.
L’agresseur a été arrêté par la police dans un local à poubelles. L’attaque a eu lieu près du parking Saint-Jacques.
C’est une scène effrayante à laquelle ont assisté plusieurs témoins, hier en début d’après-midi, au centre-ville de Metz.
Il est environ 13 h 30, à quelques pas de la sortie du parking Saint-Jacques, sur la place des Parraiges, lorsque des passants aperçoivent un homme âgé d’une vingtaine d’années s’approcher d’un autre en tenant son bras dans le dos. Arrivé à hauteur de la victime, le suspect lui assène plusieurs coups avec une arme dont la lame mesurerait une trentaine de centimètres. Les cris des témoins qui alertent la police le mettent en fuite.
Une description assez précise de l’individu, entièrement vêtu de noir, est alors diffusée sur les ondes des policiers. Sa coiffure, très particulière, est également signalée. Des patrouilles pédestres ratissent le centre-ville messin, à l’affût de l’auteur présumé, tandis que les sapeurs-pompiers prennent en charge la victime.
Touchée à deux reprises
Allongée au sol et consciente, elle présente deux plaies, dont une assez importante au niveau de la cuisse droite. Elle a également été touchée au niveau du coude gauche. À quelques pas de là, les policiers découvrent un petit couteau de cuisine, mesurant une vingtaine de centimètres à peine, taché de sang, dont l’enquête déterminera le rôle dans cette agression. L’arme a été saisie et placée sous scellés.
Transporté à l’hôpital de Mercy, le Montignien de 23 ans a, semble-t-il, été opéré en milieu d’après-midi. Il sera auditionné par les enquêteurs dès que son état le permettra.
Quant à l’agresseur présumé, c’est dans le local à poubelles de la crèche associative des Récollets, située dans la rue éponyme, qu’il trouve refuge. Il y est interpelé vers 14 h 30. Le jeune majeur, âgé de 19 ans, est conduit au commissariat de police.
Rapidement, les enquêteurs découvrent qu’il est inscrit au fichier des personnes recherchées pour violences.
Des faits qui avaient valu à ce SDF une peine de deux ans prononcée par le TGI de Metz en 2014. Ce ressortissant algérien est également sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) prononcée en mai dernier, par une préfecture du Sud-Ouest.
Hier en fin de journée, l’agresseur présumé, placé en garde à vue, n’avait pas encore été auditionné.
Delphine Dematte (Le Républicain lorrain)