Le drame a été évité de justesse, ce lundi 25 avril, au pont des Roches, au centre-ville de Metz. Un automobiliste a tapé le mur en pierres et chuté en contrebas. Sa voiture s’est écrasée sur une autre mais heureusement, il n’y avait aucun piéton à cet endroit-là, à cet instant.
« J’étais en train de faire du ménage dans mon bar quand j’ai entendu un gros bruit. Du genre qui interpelle et on se dit que ça n’est pas normal », explique Olivier, le patron du bar situé place du Pont-des-Roches, au centre-ville de Metz.
« Je suis sorti et j’ai vu qu’une voiture était tombée sur la mienne qui était garée en contrebas du pont. Au départ, j’ai même cru que c’était une bombe. Le bruit a interpellé plusieurs personnes et nous sommes plusieurs à être sortis en même temps. On a sorti le conducteur de la Mercedes qui était conscient. »
Une chute de cinq mètres
Il était environ 10 h, ce lundi 25 avril, quand une Mercedes classe E qui venait du quai Paul-Vautrin, à Metz , s’est arrêtée au niveau du passage piéton pour laisser traverser un jeune homme.
Pour une raison inconnue, la puissante berline a redémarré et percuté de plein fouet le muret en pierres, situé une petite dizaine de mètres plus loin. Le choc a été tel que la Mercedes a littéralement explosé le mur qui surplombe la Moselle et la place des Roches pour tomber environ cinq mètres plus bas et s’écraser sur la voiture stationnée là. Fort heureusement, il n’y avait, à ce moment-là, aucun passant ni joggeur à cet endroit !
Légèrement blessés
Quant aux deux impliqués, à savoir le piéton qui traversait devant la Mercedes et le conducteur, ils sont très légèrement blessés. Âgés respectivement de 27 et 70 ans, ces deux Messins ont été pris en charge par les secours et conduits au centre hospitalier de Mercy. Le premier souffrirait d’une légère dermabrasion au tibia et le second d’une petite coupure au front.
« Ça fait des années que l’on réclame des plots pour sécuriser le trottoir, rappelle le commerçant. Cet endroit est l’une des plus belles terrasses de Metz en été… »
Sur place, les policiers municipaux installaient un périmètre de sécurité dans l’attente de la pose de barrières par l’antenne d’urgence de la ville, alors que les policiers nationaux procédaient aux constatations en vue de l’enquête.