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Longwy : dans l’ombre d’un chasseur de fantômes


Tout a commencé, en 2012, sur son lieu de travail, lorsque Fabrice était maître-chien à la gare de Luxembourg-Ville. (Photo RL/DR)

Lors d’une patrouille dans un train accidenté au Luxembourg, Fabrice Berlemont dit avoir entendu une voix qui semblait s’adresser à lui. Depuis, le Longovicien traque les fantômes et accumule les exemples de phénomènes surnaturels. Récit.

Au cours de ses « traques », Fabrice Berlemont aurait entendu des voix, aux paroles distinctes, observé des chutes brutales de température et affronté des phénomènes inexplicables. Il se refuse toutefois à parler de « fantômes » ou d’ « esprits ». Il évoque simplement des « entités », dont il aurait constaté la présence dans un hôtel désaffecté ou dans une vieille maison en cours de rénovation.

« J’ai entendu une voix robotisée »

Ancien militaire, pompier volontaire pendant onze ans, Fabrice Berlemont, 35 ans, est devenu « chasseur » de fantômes, presque par hasard. Tout a commencé, en 2012, sur son lieu de travail. Maître-chien à la gare de Luxembourg-Ville, le Longovicien effectue une patrouille dans un wagon accidenté. « En 2006, une collision entre un train de voyageurs et un convoi de marchandises a fait plusieurs morts (la catastrophe de Zoufftgen, NDLR). La rame était stockée à proximité de la gare, en attendant d’être détruite », raconte-t-il. Alors qu’il parcourt les allées du train, Fabrice Berlemont est surpris par un bruit. « J’ai entendu une sorte de voix robotisée. Cela venait de l’intérieur, on a fouillé le wagon mais il n’y avait rien. » Intrigué, il reviendra quelques jours plus tard, muni cette fois d’un enregistreur sonore. « Quand on écoute l’extrait, on entend distinctement une voix qui dit ici », assure-t-il.

L’expérience attise définitivement la curiosité du Longovicien qui décide de se documenter et de s’équiper du matériel du bon « traqueur ». À commencer par la fameuse spirit box, « qui scanne les ondes radio à une fréquence très élevée pour capter les voix ». Les caméras thermiques et infrarouges permettent, elles, « de travailler les ondes de chaleur et de faire ressortir des silhouettes, des courbes », explique Fabrice Berlemont.

« Il se passe des choses »

Le chasseur de fantômes a aujourd’hui une vingtaine de traques à son actif. Il arpente, seul ou avec son équipe, les lieux désaffectés, et se déplace (gratuitement) chez des particuliers importunés par des bruits ou phénomènes étranges. « J’ai aidé une famille près de Piennes, dont l’enfant faisait des terreurs nocturnes. Quand je suis entré dans sa chambre, un jouet s’est déclenché de lui-même. On nous a fait sentir qu’on n’était pas les bienvenus. »

Au rayon des curiosités rencontrées, le traqueur retient cette chute brutale de 22 degrés en quelques minutes dans une usine désaffectée – « pour se manifester, les entités emmagasinent la chaleur », justifie-t-il – ou encore cette frayeur dans le sous-sol d’un bâtiment.

« Les détecteurs se sont affolés, puis j’ai senti qu’on me poussait au niveau de l’épaule et tout d’un coup, tout mon matériel s’est éteint. J’étais dans le noir complet ! »

De ces expériences, Fabrice Berlemont n’a tiré aucune certitude. Juste de fortes intuitions. « Il se passe des choses, c’est sûr. Mais je ne parlerai pas d’esprits, car je n’ai personnellement jamais communiqué avec des proches », reconnaît-il. Avant de conclure : « Malgré tout, les réponses que m’apportent mes relevés sur le terrain me laissent à penser qu’il s’agit de l’expression de défunts. »

Laura Maurice (Le Républicain Lorrain)

Un commentaire

  1. Bonjour ici,

    je connais très bien Fabrice et sa bande, je suis leurs aventures depuis le début et cela bien avant que je fasse des enquêtes, merci à eux pour le partage.

    Paranormalement
    Urban et Vika