Ce samedi 29 novembre, c’était déjà la grosse affluence sur les cinq places des marchés de Noël de Metz. Les familles sont de sortie, entre gaufres au chocolat, tours de manège et Sentier des lanternes.

Let it snow, chante Dean Martin dans les amplis installés dans les rues. La neige n’avait pas fait l’honneur de sa présence, ce samedi 29 novembre dans le ciel des cinq places des marchés de Noël de Metz. Mais, déjà, l’heure était au slalom géant : pas simple de circuler entre les passants frénétiques du téléphone portable, aux yeux rivés sur leurs écrans, les grignoteurs de churros et les laisses de chiens au bout de laquelle Médor arbore, lui aussi, son plus beau pull (moche) de Noel.

L’hypercentre de Metz était noir de monde ce samedi. «C’est vraiment une tradition chez nous. Chaque année, on vient tous ensemble, avec les papis et mamies. Les enfants nous en parlent depuis une semaine. Il y a du monde. Les week-ends prochains, ce sera encore pire», sourit Flavie, qui ne boude pas son plaisir. Elle installe sa fille de 3 ans sur l’un des chevaux du manège de la place Saint-Louis, paré de gigantesques sucres d’orge. «Elle adore mais j’adore autant qu’elle, je crois. Quand j’étais petite, on venait toujours.» Son papa immortalise la session 2025, avec son smartphone «évidemment».

Marrons, gaufres chocolat avec supplément chantilly, vin chaud évidemment, ou burger de homard : il y en a pour tous les goûts (même pour le goûter). Marc a choisi : ce sera tartiflette. «Les stands ne sont pas donnés, il faut faire un choix. On ne pourrait pas enchaîner ce soir pour le dîner, mais il faut quand même en profiter.» Avec sa femme Sarah et ses trois enfants, ils sont venus de Bouzonville.

La petite dernière roupille dans la poussette. Les aînés, debout, se partagent la plateforme à l’arrière du landau. «C’est notre traîneau du père Noel à nous», plaisante Sarah. «C’est double emploi : ça évite de perdre les enfants dans la foule et ils sont moins fatigués qu’en marchant. On veut qu’ils profitent du Sentier des lanternes à la nuit tombée.» Ils vont d’ailleurs partir faire la queue : «Oui, il y a du monde. Mais si c’était vide, ce serait un peu nul. On vient aussi pour la chaleur humaine.»

L. L.
(Le Républicain Lorrain)