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Les frontaliers tiennent salon vendredi à Algrange


Les organismes compétents – côté luxembourgeois et côté français – répondront aux questions des visiteurs sur des interrogations de droit social, de mobilité et de santé. (photo archives RL/Pierre Heckler)

La troisième édition du Salon des frontaliers, organisée par l’OGB-L, se tient ce vendredi 9 octobre à Algrange. Une question sur la retraite, la mobilité ou le droit social ? Les organismes luxembourgeois et français seront présents pour répondre.

Les deux premières éditions du Salon des frontaliers, salle Jean-Burger à Thionville, avaient montré combien le rendez-vous était utile pour l’ensemble des salariés frontaliers ou souhaitant le devenir. Pour sa troisième édition, organisée ce vendredi de 10h à 18h, l’OGB-L a choisi de faire tourner et de mobiliser toutes ses sections. Celle de Volmerange-les-Mines a choisi la ville d’Algrange, avec la salle Nelson-Mandela pour les stands et le foyer socioculturel Ambroise-Croizat pour les tables rondes.

La municipalité donnera également un sérieux coup de main pour l’organisation. « Nous ne changeons pas le principe de fonctionnement : réunir en un même lieu un maximum d’interlocuteurs, français et luxembourgeois, à même de répondre aux salariés, notamment sur les questions de droit du travail et droits sociaux » , explique Christian Simon-Lacroix, secrétaire central et responsable des frontaliers français de l’OGB-L.

L’idée est de réunir une mine de renseignements sur la sécurité sociale, le droit du travail, la maladie, les allocations familiales, les accidents du travail, le reclassement professionnel, le chômage, l’invalidité, la retraite, la fiscalité, la mobilité, les transports, l’épuisement au travail ou le harcèlement, etc. « Dix-huit stands – un record – seront à la disposition du public, avec la participation de nombreux organismes français et luxembourgeois : CPAM, Pôle Emploi, CRD-EURES, Inca, DFRIP (Impôt), Région Lorraine (mobilité), Smitu, OGB-L, CNPF, Cedies, Cnap, AAA, Adem, Chambre des salariés (CSL), Administration des contributions directes (Luxembourg), Centrale de mobilité du Luxembourg, une psychologue spécialisée dans les problèmes psychologiques liés au travail, etc. », détaille l’organisateur.

Autre nouveauté, cette année, les tables rondes passent de deux à trois. « Nous en avons discuté en interne et des problématiques classiques avec des thèmes porteurs politiquement parlants au Luxembourg seront abordées. »

À 10h45 seront traitées la mobilité transfrontalière et la problématique liée aux transports ; à 14h15, place au temps de travail, le salaire social minimum, la préretraite ; à 16h30, la sécurité sociale, les soins transfrontaliers, l’invalidité, les pensions et le reclassement professionnel.

Ce vendredi 9 octobre, de 10h à 18h, place François-Mitterrand à Algrange, salle Nelson-Mandela et foyer socioculturel Ambroise-Croizat.

M. S. (Le Républicain lorrain)