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Les Belges interdits de faire le plein au Grand-Duché


Les résidents belges n'ont plus le droit de passer la frontière avec le Grand-Duché ou la France pour mettre de l'essence. (Photo L'Avenir)

Quand on habite en Belgique, se rendre en France ou au Grand-Duché pour faire ses courses ou le plein de la voiture est désormais interdit, sous peine d’amende, même pour les frontaliers.

Avec le prolongement jusqu’au 19 avril des mesures liées au Covid-19 décidé par le conseil national de sécurité, et la publication au Moniteur de l’arrêté ministériel concernant ces mesures, samedi, le gouverneur de la province de Luxembourg a publié certaines précisions sur les principes généraux, à savoir la limitation au strict nécessaire de tous les déplacements.

Pour les frontaliers, il n’est désormais plus possible de se rendre au Grand-Duché ni en France pour y faire son plein ou ses courses, sous peine de se voir infliger une amende de 250 euros en cas de non-respect de cette règle. Mais les travailleurs frontaliers peuvent toujours s’arrêter à une station-service au Grand-Duché sur le chemin du travail, ou y faire leurs courses.

Pour quoi les résidents belges peuvent-ils franchir la frontière ?

Seules les raisons essentielles listées ci-dessous peuvent justifier un franchissement des frontières :

– les déplacements dans le cadre d’activités professionnelles,

– les déplacements pour soins médicaux, pour fournir une assistance ou des soins à une personne âgée, mineure, handicapée ou vulnérable,

– les déplacements pour les soins des animaux,

– les déplacements dans le cadre de la coparentalité,

– les déplacements visant à prendre en charge et à ramener en Belgique des personnes de nationalité belge avec ou sans résidence principale en Belgique, des résidents de longue durée en Belgique et les personnes résidant légalement en Belgique,

– les déplacements de membres de la famille à l’étranger afin de pouvoir exercer un travail pour des raisons essentielles, les déplacements des ressortissants belges vers leur résidence principale à l’étranger,

– les déplacements auprès d’un partenaire qui ne vit pas sous le même toit, les déplacements dans le cadre de l’exécution des actes,

– les déplacements dans le cadre de funérailles en présence de 15 personnes maximum,

– les déplacements dans le cadre de mariages religieux ou civils en cercle intime.

Sont par contre exclus les déménagements vers un second lieu de résidence à l’étranger.

Les frontaliers français sont logés à la même enseigne depuis le 17 mars.

L. B. (L’Avenir)/LQ