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Le masque à Metz, maintenant c’est partout et tout le temps


Les nouvelles restrictions ont fait l'objet de contrôles multiples dès samedi soir à Metz (Photo : Maury Golini).

Le préfet Laurent Touvet et la police sont sortis samedi soir. Une virée à Metz, et dans les communes voisines, pour contrôler le port du masque dans les bars et les restaurants. La pression est mise sur les responsables d’établissements pour éviter d’en arriver au couvre-feu.

Acompter de ce lundi matin 19 octobre, l’usage du masque devient très simple aussi bien à Metz qu’à Montigny-lès-Metz. Il n’est plus nécessaire de s’inquiéter d’un périmètre où il faut le porter. Le rectangle s’impose désormais partout sur les deux communes, 24h/24 et 7j/7, selon un flyer distribué par la Sécurité publique. Le préfet de la Moselle, Laurent Touvet, a durci le régime.

« Les nouvelles mesures doivent être prises rapidement parce que le virus progresse vite ». Un phénomène constaté depuis deux semaines et si, selon lui, « la situation ne justifie pas de couvre-feu », il serait contraint d’y recourir dans le cas où elle se dégraderait encore.

Contrôles dans les bars et restaurants

Mais avant de franchir le cap, il préfère compter sur une bonne application des techniques barrières. Leur vérification a occupé son samedi soir qu’il a passé, à partir de 21 h, avec la police. « Trente-cinq policiers nationaux et municipaux », a détaillé Philippe Tireloque, le numéro un de la sécurité publique dans le département, tous engagés au contrôle du port du masque évidemment dans la rue, mais aussi dans les bars et restaurants du centre-ville (places de Chambre, Saint-Jacques, Saint-Louis et dans quelques communes voisines).

Tout en attirant quelques regards interrogateurs sur son passage dans les rues, la virée officielle a mis la pression sur les gérants et patrons des établissements dont la convivialité pourrait aider le virus à progresser un peu plus.

« Dans l’intérêt des gérants de faire respecter les mesures »

Dans sa forme, elle ressemble beaucoup à celle déjà opérée aux premiers temps de l’obligation du port du masque, avec son lot de patrouilles chargées de vérifier, d’un coup d’œil à travers les vitrines, si le personnel portait bien son masque et les clients aussi pendant leurs déplacements. Sur le fond, les choses ont évolué parce que le dispositif de ce samedi a poussé les portes pour faire entrer un appel à la responsabilité.

« On ne vous demande pas de faire la police, mais vous êtes une profession réglementée […] c’est dans votre intérêt de faire respecter les mesures de prudence qui sont un peu contraignantes avant d’en voir arriver d’autres plus sévères », ont dit en substance les uniformes.

« Aujourd’hui on fait de la pédagogie », a indiqué un cadre policier à un responsable de restaurant, avant de prévenir : « On fera d’autres contrôles » qui, s’ils révèlent des manquements, pourront entraîner une fermeture administrative.

Les mesures « sont bien comprises », assure un jeune patron de bar sous les arcades de la place Saint-Louis. Et acceptées par la clientèle ? « Ça dépend du degré d’alcool » des clients pour remettre le masque quand il se lève. Il y veille.

Frédérique Clausse (Le Républicain Lorrain)

Un commentaire

  1. mais le prefet ne fait que repeter une affirmation non prouvée:  » le virus circule tres vite  » ca ressemble beaucoup a une manipulation de l opinion publique pour faire passer des mesures desastreuses et inutiles