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La ville de Metz prête à accueillir des réfugiés de Gaza


« Fidèle à sa tradition humaniste sous toutes les municipalités, la Ville de Metz a toujours contribué à l’accueil des réfugiés victimes des guerres », souligne François Grosdidier. (Photo archives Gilles Wirtz)

Le maire de Metz, François Grosdidier, a annoncé ce mercredi soir que la Ville était prête à accueillir des réfugiés de Gaza. «On a su faire très vite pour les Ukrainiens, on sait se mobiliser.»

Le 16 février dernier, la Cour nationale du droit d’asile (CDNA) prenait en considération «la situation de violence aveugle d’intensité exceptionnelle dans la bande de Gaza.»

Elle ouvrait de cette manière la voie à la protection des Palestiniens. Parallèlement, le rapport 2023 de l’Agence de l’Union Européenne pour l’asile indique qu’11 600 Palestiniens ont déposé une demande d’asile.

«Une tradition humaniste»

C’est dans cette logique que le maire de Metz, François Grosdidier, a déclaré ce mercredi soir, dans un communiqué de presse, que «la Ville de Metz se porte volontaire auprès du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères pour accueillir des familles fuyant la guerre à Gaza.»

«La guerre à Gaza consécutive au pogrom et à la prise d’otages du 7 octobre provoque un immense drame humanitaire et touche des populations contraintes de quitter ce territoire devenu champ de bataille, sans abri possible. Fidèle à sa tradition humaniste sous toutes les municipalités, la Ville de Metz a toujours contribué à l’accueil des réfugiés victimes des guerres. Mon premier engagement public, lorsque j’étais adolescent, avait été de participer à l’accueil à Metz des réfugiés du Sud-Est asiatique», a déclaré le maire de Metz. «Metz n’a jamais démenti cette tradition humaniste dans la période plus récente, accueillant notamment des réfugiés syriens et ukrainiens.»

«On sait se mobiliser»

Contacté, le maire de Metz a réaffirmé cet engagement qui passera par le ministère des Affaires étrangères. La venue éventuelle de réfugiés se fera par le corps consulaire français. «Pour l’instant, ça ne concerne que très peu de personnes. Nous n’avons pas de chiffres identifiés. Cela peut être très évolutif. Le ministère a demandé quelles étaient les villes susceptibles de s’organiser pour l’accueil ; comme on l’a été, et comme on l’est toujours pour les Ukrainiens, nous avons répondu.»

Sur l’organisation de cet accueil, François Grosdidier a rappelé que Metz savait «faire vite. On a su faire très vite, en quelques jours, pour les Ukrainiens. On sait se mobiliser.»

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